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Fonction publique : Taboubi ne compte pas faire des concessions

«Je ne marchande pas dans le dossier des augmentations salariales dans la fonction publique !», a lancé Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).

Cette déclaration a été faite au lendemain de la réunion, hier au palais de Carthage, à l’initiative du président de la république, Béji Caïd Essebsi, et à laquelle ont pris part le chef du gouvernement, Youssef Chahed, le président de l’Assemblée, Mohamed Ennaceur, le président de l’Utica, Samir Majoul, M. Taboubi, et les chefs des partis représentés au gouvernement. Et au terme de laquelle, le chef de l’Etat a annoncé la reprise des négociations entre la centrale syndicale et le gouvernement à propos des augmentations salariales dans la fonction publique, afin d’éviter la grève du secteur prévue le 17 janvier prochain.

M. Taboubi, qui parlait aux médias aujourd’hui, samedi 29 décembre 2018, voulait sans doute lancer un avertissement au gouvernement : la participation à la réunion du palais de Carthage ne signifie nullement l’abandon des revendications en question et que le bras-de-fer va se poursuivre.

Est-ce à dire que l’initiative du président Caïd Essebsi pour débloquer la situation a fait pschitt ? On peut sérieusement le penser…

Par ailleurs, M. Taboubi a formellement démenti les affirmations de Mohamed Trabelsi, ministre des Affaires sociales, selon lesquelles le gouvernement a proposé à la centrale syndicale, lors des séances de négociations, une augmentation salariale pour les fonctionnaires variant entre 40 et 80 dinars tunisiens (DT), selon les grades. M. Trabelsi avait même indiqué, dans des déclarations aux médias faites il y a 2 jours, que ces majorations coûteraient à l’Etat une enveloppe globale de près de 400 millions de dinars tunisiens (MDT).

De cela, le secrétaire général de l’UGTT s’en fout comme de sa dernière chaussette. Les positions de la centrale syndicale et ses revendications dans les négociations sont basées sur des chiffres et des statistiques, dit-il. C’est, en d’autres termes, à prendre ou à aller…

E. B. A.

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