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À la recherche d’un stade pour le derby Espérance-Club africain

Le stade de Radès ne sera pas prêt avant le 24 janvier.

La Ligue nationale de football professionnel (LNFP) attend la décision de l’Espérance sportive de Tunis (EST) concernant le stade qui accueillera, ce dimanche 6 janvier 2019, son match en retard contre le Club africain (CA). Le problème : il n’y a pas de stade disponible dans le Grand-Tunis !

Par Hassen Mzoughi

L’équipe de Bab Souika étant le club hôte, il lui est demandé de proposer un stade 48 heures avant le derby. Faute de quoi, la LNFP désignera unilatéralement le terrain du match. Les échos parvenant du Parc Hassen Belkhodja laissent croire que l’EST fera connaître sa décision aujourd’hui, au risque de se voir imposer un terrain situé très loin ou ne pouvant contenir ses 14.000 abonnés.

Ce derby est un vrai casse tête car le stade de Radès n’est pas opérationnel. Il est fermé pour des travaux urgents de remise en l’état du gazon et n’ouvrira que le 20 janvier prochain, selon la direction de la Cité nationale sportive.

La LNFP a proposé le stade d’El Menzah mais l’Espérance a refusé de jouer dans un stade qui ne peut accueillir plus de 5.000 spectateurs, pour des motifs de sécurité. Quant au stade Zouiten, il est «condamné» depuis belle lurette.

La mauvaise gouvernance de la FTF

La Fédération tunisienne de football (FTF) a, rappelons-le, rejeté le report du derby demandé par l’EST. Elle a de ce fait mis le club hôte devant le fait accompli en maintenant le derby à la date du 6 janvier. Et elle assume de ce point de vue une part de responsabilité dans cet imbroglio.

Selon une source fiable, la direction de la Cité nationale sportive a invité la FTF à délocaliser le match amical Tunisie-Maroc (20 novembre) dans un stade autre que Radès, afin d’engager plus tôt les travaux d’aménagements. Ce match amical aurait pu avoir lieu à Sousse, à Ben Jannet à Monastir ou au Mhiri de Sfax, et dans ce cas faire gagner trois semaines sur les délais des travaux, mais la FTF a tenu au stade de Radès avec finalement un impact fâcheux sur la surface de jeu. Car cela a encore fait retarder la mise en exploitation du stade qui ne sera pas prêt aussi le 11 janvier, pour le match CA- CS Constantinois comptant pour la première journée de la phase de groupes de la Ligue des champions africaine.

Au lieu d’anticiper et éviter l’impasse, au lieu de se concerter avec la Cité nationale sportive pour plus d’efficience, la FTF fait cavalier seul, avec souvent la tête dans le mur !

Voilà où en est le football tunisien par le fait d’une mauvaise gouvernance criarde dont la responsabilité est partagée.

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