La Commission tunisienne des analyses financières (Ctaf) a formellement démenti l’information selon laquelle elle aurait publié un rapport concernant l’association Islamic Relief, gérée par Abdelmonem et Mounir Daïmi, frères du député Imed Daïmi.
Dans un communiqué publié hier soir, mardi 22 janvier 2019, la Ctaf a indiqué qu’elle transmet, d’une façon générale,ses rapports directement au procureur de la république et qu’elle a décidé de poursuivre en justice pour faux et usage de faux toutes les personnes impliquées dans cette affaire de l’association Islamic Relief.
De son côté, Imed Daïmi, ancien secrétaire général du Congrès pour la république (CpR) et ancien chef du cabinet du président de la république par intérim, Moncef Marzouki, avait, lors de son passage sur El-Hiwar Ettounsi, hier soir, mardi 22 janvier, défendu ses deux frères et de démenti formellement les accusations de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme portées contre eux par des médias.
Il a indiqué que son frère Mounir n’a jamais été membre de l’association britannique Islamic Relief et vit depuis 25 ans à l’étranger, alors que son cadet, Abdelmonem a quitté la Tunisie, il y a 4 ans, pour la France.
Il convient de rappeler, à ce propos, que Abdelmonem Daïmi, avait, sous le gouvernement de la « troïka » (coalition formée par Ennahdha, CpR et Ettakatol), dirigé l’association Tunisia Charity, une branche de l’association Qatar Charity, accusée d’implication dans le financement du terrorisme.
Plusieurs députés, dont Walid Jalled (Coalition nationale), avaient appelé, il y a un an, le procureur de la république et le pôle judiciaire et financier d’ouvrir une enquête sur le financement de l’association Tunisia Charity, mais en vain.
E. B. A.
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