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Marzouk : L’augmentation des salaires n’améliorera pas le pouvoir d’achat

«L’Union générale tunisienne du travail a de réels problèmes avec la Fédération générale de l’enseignement secondaire. Certaines affaires sont politisées. Or, il y a des limites à ne pas dépasser!», a déclaré Mohsen Marzouk, secrétaire général de Machrou Tounes.

M. Marzouk réagissait ainsi à la crise larvée opposant le syndicat de l’enseignement secondaire et le ministère de l’Education et qui a provoqué une grave crise dans le secteur de l’éducation. Selon lui, ce syndicat semble avoir échappé à l’autorité de la centrale syndicale.

De passage à « Houna Shems » sur Shems FM aujourd’hui, jeudi 24 janvier 2019, le dirigeant politique a aussi appelé la centrale syndicale et le gouvernement d’union nationale à reprendre les négociations afin de mettre fin à la crise sociale actuelle et d’éviter une autre grève générale dans fonction et le secteur publics, fixée par l’UGTT aux 20 et 21 février prochain.

«S’ils croient qu’en augmentant les salaires des fonctionnaires, la situation s’améliorera, c’est tout à fait faux. Nous serons obligés d’emprunter à nouveau de l’argent. Et l’endettement touche vraiment à la souveraineté du pays. Le Fonds monétaire international nous donne des prêts avec un taux d’intérêt assez bas, contrairement à la Banque mondiale», a déclaré M. Marzouk.

Réagissant à l’appel lancé par Raouf Khammassi, dirigeant de Nidaa Tounes, au président de la république, Béji Caïd Essebsi, pour se représenter à la prochaine présidentielle, le secrétaire général de Machrou Tounes a estimé que les parties qui poussent le chef de l’Etat à briguer un second mandat le font uniquement pour leur intérêt personnel, et non pour celui du pays.

Sur un autre plan, l’ancien ministre-conseiller politique au cabinet présidentiel a indiqué que son parti, Machrou Tounes, et le projet politique de la Coalition nationale travailleront côte à côte à partir du 28 janvier courant, soit après le lancement officiel de ce parti prévu un jour plus tôt.

Reste à savoir si les blocs parlementaires de ces deux forces politiques vont fusionner pour constituer un bloc fort face à celui du parti islamiste d’Ennahdha, qui domine l’Assemblée.

E. B. A.

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