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L’environnement des affaires des affaires en Tunisie vu par l’off-shore français

Malgré les efforts du gouvernement, la douane peine à se réformer. 

Selon l’enquête traditionnelle effectuée chaque année par la CFTCI sur le degré de satisfaction des sociétés off shore françaises implantées en Tunisie, les gérants des points franc sondés estiment que les procédures administratives représentent la contrainte la plus sévère au développement de leurs entreprises.

En effet, selon cette enquête de la Chambre tuniso-française du commerce et de l’industrie (CTFCI), environ 5 dirigeants sur 10 pensent que les procédures administratives représentent un frein au développement de leurs activités en Tunisie. Conséquence : très peu de dirigeants sont satisfaits de l’administration tunisienne. Ce sentiment concerne particulièrement trois institutions : la douane, l’administration fiscale et la Banque centrale de Tunisie (BCT) avec des d’insatisfaction respectivement de 48,6%, de 41,4% et de 31,4%.

Mention spéciale pour la douane et l’administration fiscale. Pour les dirigeants enquêtés considèrent que les services assurés par la douane sont source de lourdeurs non-justifiés, se transformant souvent un frein aux affaires Tunisie. Ils recommandent d’opter pour la digitilisation des procédures douanières en tant que préalable pour redémarrer l’économie et renforcer la confiance des opérateurs. Certains dirigeants appellent à accélérer le projet e-gov et à conférer à la transformation digitale des services douaniers le caractère de priorité nationale.

Le même sentiment est exprimé à l’endroit du fisc. Les dirigeants sondés évoquent le manque de transparence et les effets négatifs de l’instabilité du cadre fiscal.

Khémaies Krimi 

Tunisie : La douane va-t-elle enfin lutter contre la corruption ?

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