Pour choisir le candidat du Front populaire (FP) aux prochaines présidentielles, il va falloir départager Hamma Hammami et Mongi Rahoui. Le Pôle démocratique moderniste (Al Qotb) à son idée à ce sujet : organiser des primaires au sein de la famille de gauche.
Le conseil central du FP s’apprête à choisir en interne son candidat pour les futures présidentielles. L’un de ses composants, Al Qotb en l’occurrence, croit avoir trouvé une méthode moderne et démocratique pour le faire loin du jeu des appareils, si cher à certains camarades. Aussi invite-t-il tout ce beau monde, pour éviter de s’étriper, à mettre en place des primaires pour permettre aux structures du partis et, surtout, aux militants de base de dire leur mot et de choisir leur candidat. C’est autrement plus transparent et plus démocratique. Et ce n’est pas Hamma Hammami ou Mongi Rahoui, de grands démocrates devant l’Eternel, qui diront le contraire.
Tout en se réjouissant de la multiplicité des candidatures, «signe de nouvelles pratiques politiques», Al Qotb exprime ainsi son refus de voir une nomination automatique, estimant que le FP doit donner un exemple en matière de démocratie.
Rappelons que Hamma Hammami, secrétaire général du Parti des travailleurs, n’a pas encore officiellement annoncé sa candidature pour les présidentielles, alors que le Parti des démocrates unifié (Watad) a proposé celle de Mongi Rahoui… une première au sein du FP, qui jusque-là avait pour unique candidat Hamma Hammami que les analystes qualifient de «candidat naturel».
Y. N.
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