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Hedi Djilani s’interroge sur le sort de sa fille et de ses petits-enfants

L’homme d’affaires et ancien président de l’Utica (1987-2011), Hedi Djilani, a le blues et s’interroge sur le sort réservé à sa fille Zohra Djilani, épouse du beau-frère de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali, Belhassen Trabelsi, incarcéré en France et poursuivi dans une affaire de blanchiment d’argent.

Hedi Djilani n’a pas vu sa fille et ses petits-enfants, nés Trabelsi, depuis que le couple et leurs enfants ont fui la Tunisie, le 14 janvier 2011, le jour même de la fuite de Ben Ali et de son épouse Leïla Trabelsi.

Le couple a résidé quelques années au Canada avant de fuir également ce pays, Belhassen Trabelsi étant sous le coup de poursuites judiciaires en Tunisie et de mandats d’amener internationaux émis par la Tunisie.

Cette situation a de quoi fendre le cœur de l’ancien patron des patrons qui a publié, aujourd’hui, le post Facebook que nous reproduisons ci-dessous.

«En Tunisie, où ma fille Zohra et ses enfants (mineurs en 2011) sont encore (après 8 ans) sur une liste de criminels ?????

Et ils ne sont pas les seuls dans ce cas (femmes et enfants mineurs) depuis mars 2011, il suffit de lire la liste des 114 confisqués et mis sur la liste des criminels internationaux jusqu’à ce jour ?????

Alors qu’ils n’ont aucun procès.

Et que l’ambassade du Canada en Tunisie continue, après 8 ans, à refuser des visas à toute la famille ??????

Difficile pour moi, de faire de la politique, et de prétendre aider mon pays à se développer, alors que je sais parfaitement (et sans prétention) ce qu’il faut faire pour sortir du marasme politique, social et économique.

C’est bien triste, et honteux, pour nous tous !»

Hedi Djilani et sa fille Zohra quand elle était encore enfant.

Par ce post, M. Djilani semble dire aux Tunisiens : seules une véritable réconciliation nationale pourrait sortir le pays de sa crise actuelle et mettre tous les Tunisiens au travail, ensemble, main dans la main, après avoir enterré, définitivement, les rancœurs du passé.

Il reste cependant à se demander : qu’est-ce qui empêche les Tunisiens d’enterrer les rancœurs du passé ? Pourquoi la justice transitionnelle, qui a déjà coûté énormément d’argent aux contribuables, n’a-t-elle pas réussi et n’a rien rapporté aux Tunisiens, sinon davantage de misères et de rancœurs ?

I. B.

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