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Ligue des champions : Le match à ne pas perdre pour l’Espérance

Youcef Belaili, le joueur le plus en forme du moment, doit montrer le chemin.

L’Espérance sportive de Tunis (EST) va chercher aujourd’hui, samedi 4 mai 2019, à partir de 14h00 (heure tunisienne), son billet pour la finale de la Ligue des champions africaine à Lubumbashi, aux dépens du TP Mazembe. Les Tunisiens devront gagner le combat physique avec les Congolais.

Par Hassen Mzoughi

La deuxième manche est décisive pour les protégés de Mouine Chaabani qui joueront le titre au Temple des Badianguenas, en dépit de l’avantage acquis (1-0) au match aller, le 27 avril, dans leur antre de Radès.

Avant d’aller défier les Congolais, les «Sang et or» s’en voudront de ne compter qu’un seul but d’avance alors qu’ils pouvaient en marquer trois sans les occasions gâchées lors de la première manche. Ils ne sont pas sûrs d’obtenir, comme à l’aller, autant de largesses car à Lumumbashi, ça sera un autre match avec des conditions totalement différentes (terrain synthétique avec un balle fuyante et 35° l’après midi) et une motivation boostée par les promesses en avantages divers du président du club, qui vise un titre majeur l’année de sa candidature à la présidence de la république de la RD Congo, après son retour d’exil.

S’ils n’ont pas beaucoup défendu à l’aller, Les coéquipiers de Khalil Chammam vont avoir du boulot pour mater un adversaire ambitieux, qui s’est dit heureux d’avoir évité un score de plus d’un but au match aller. Non seulement il faudrait le tenir loin de ses buts mais aussi (pourquoi pas !) lui planter un but qui facilitera la tâche.

Eviter la moindre distraction

Quand l’EST joue sur sa vraie valeur, notamment son milieu de terrain et son attaque, à condition de faire moins de gaffes possibles derrière, elle est capable de faire mal comme en demi-finale et finale retour de l’édition 2018 respectivement contre Primeiro Agosto et Al Ahly.

Aujourd’hui, ce sera un combat à gagner. Et là les Tunisiens n’ont pas le choix : rivaliser sans faiblir avec leurs vis-à-vis, éviter absolument la moindre distraction et jouer leur chance à fond en allant presser les Congolais dans leur zone en jouant comme ils savent le faire : en mouvement et en contre pour exploiter leur faille en défense et les surprendre chez eux, là où justement ils passent pour être intouchables.

D’autant que les «Sang et or» ont toujours marqué cette saison à l’extérieur en deux matches sur 3 en phase de groupes (sauf face à Horoya) et en quart de finale aller à Constantine.

L’Espérance a besoin d’un Anice Badri entreprenant sur le flanc droite de l’attaque.

Khalil Chammam s’attend à un match physique

Le capitaine de l’Espérance, Khalil Chammam, fait une analyse objective des chances des 4 demi-finalistes qu’il estime «capables de remporter le trophée». Face au TP Mazembe qui est peut-être moins fort offensivement mais plus disciplinée, «la rencontre sera difficile surtout sur le plan physique».

La formation probable qui défiera le TP Mazembe incluera, en charnière défensive, le quatuor Amine Meskini, Ayman Ben Mohamed, Khalil Chammam et Chamseddine Dhaouadi, adossés au gardien Moez Ben Cherifia. Devant le triangle Franck Kom, Fousseny Coulibaly et Ghailène Chaalali. L’animation offensive sera confiée à Youcef Belaili et Anice Badri avec en pointe de l’attaque Taha Yassine Khénissi (ou Haythem Jouini).

Le club qualifié affrontera en finale aller le 24 mai, le vainqueur de l’autre demi-finale entre Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud) et le Wydad Casablanca (Maroc) qui se jouera le même jour à Pretoria (victoire 2-1 du Wydad à l’aller).

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