Visiblement remontée contre les islamistes, une voyageuse qui se trouvait dans le même vol, aujourd’hui, mardi 14 mai 2019, que le président d’Ennahdha, Rached Ghannouchi, a vidé sa bile, s’adressant à ce dernier, sans le nommer. (Vidéo)
La dame a accusé les islamistes, sans vraiment les nommer, d’avoir détruit la pays depuis qu’ils sont revenus d’exil en Tunisie, après la révolution de janvier 2011 : «Bourguiba formait les hommes mais eux, ils les tuent» a-t-elle lancé.
Elle a interpellé les compagnons de Ghannouchi, placide et pianotant sur son smartphone, en faisant remarquer que pour une fois, ils voyagent en classe économique, alors qu’ils avaient l’habitude de voyager en classe affaires.
«Vous faites maintenant du populisme parce que les élections approchent », leur a-t-elle lancé, en ajoutant qu’ils n’avaient pas d’argent au moment de leur retour d’exil, alors qu’aujourd’hui, ils «sont devenus des milliardaires».
Rafik Abdessalem, qui était debout et couvrait son beau-père, riait jaune… Il a passé un mauvais quart d’heure, comme lui et ses «Frères» se sont habitués à passer depuis un certain temps, car à l’instar de cette femme, beaucoup Tunisiens pensent que leurs difficultés actuelles sont la conséquence directe de la mauvaise gestion des affaires publiques depuis que les islamistes sont au pouvoir.
Et on ne peut dire qu’ils ont tort.
Y. N.
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