Réagissant à l’interpellation ce matin, jeudi 6 juin 2019, à Paris, du président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad, suspecté de corruption, la Fédération internationale de football association (Fifa), a réitéré sa détermination à lutter contre ce fléau.
Dans un communiqué publié après l’interpellation du président de la CAF, la Fifa a assuré ne pas être en mesure de commenter cette interpellation et a demandé aux autorités françaises de lui fournir les éléments nécessaires dans cette affaire afin de les transmettre à son comité d’éthique.
La Fifa, qui rappelle que toute personne a le droit à la présomption d’innocence, a également souligné sa «détermination à éradiquer toute forme de corruption, comme indiqué, la veille, par le président de la Fédération», ajoutant : «Toute personne reconnue coupable d’avoir commis quelconque acte illégal n’a pas sa place dans le football».
Rappelons qu’Ahmed Ahmad a été entendu ce matin, à Paris, par les services de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières (Oclif).
Il fait l’objet de suspicions de harcèlement sexuel sur des salariées et de corruption, notamment dans une affaire de contrat rompu avec Puma, au profit de la marque Adidas. Affaires révélées par Amr Fahmy qui fût alors limogé un mois après avoir motivé son alerte par une lettre adressée à la Fifa…
La Fifa est maintenant à l’abri des scandales qui ont terni sa réputation et cette même détermination devrait prévaloir dans les instances dirigeantes telles que les confédérations. «La Fifa sera à l’avant-garde pour veiller à ce que cela soit appliqué par toutes les personnes impliquées dans le football», ajoute enfin la Fifa dans son communiqué.
Y. N. (avec H.M.)
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