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Suspicion de Corruption à la CAF : Le vice-président marocain Fouzi Lekjaa pourrait être entendu après l’interpellation du président Ahmad Ahmad ce matin à Paris

Le président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa, également vice-président de la Confédération africaine de football (CAF), pourrait être entendu, lui aussi, dans l’affaire de corruption, pour laquelle Ahmad Ahmad, président de la CAF, a été arrêté ce matin, jeudi 6 juin 2019, à Paris, en France.

Fouzi Lekjaa, que l’on sait proche d’Ahmad Ahmad, dont il a influencé plusieurs décisions, pourrait être entendu, lui aussi, dans les affaires de corruption éclaboussant actuellement la CAF. Ce même Ahmad Ahmad est d’ailleurs connu pour sa grande proximité avec le Maroc où il possède une résidence et entretient des relations solides en très haut lieu.

On rappellera que le 16 avril dernier, la CAF avait licencié son ex-secrétaire général, l’Egyptien Amr Fahmy, après les accusations de harcèlement sexuel et de corruption que ce dernier a portées sur le Malgache Ahmad Ahmad.

Ahmad Ahmad (au centre à droite du roi Mohammed VI) entretient des relations en haut lieu au Maroc.

L’Egyptien avait envoyé, un mois avant son limogeage, un courrier à la Fifa, lui demandant d’enquêter sérieusement sur les accusations portée à l’encontre du président de la CAF, notamment sur l’offre d’équipements sportifs de Puma, en décembre 2017, pour le championnat CHAN Maroc-2018, d’un montant de 312.000 dollars, abandonnée au profit d’un contrat de 1.195 603 dollars, pour l’achat des mêmes équipements de marque Adidas, via la société française Tactical Steel.

Ahmad Ahmad a vite remplacé Amr Fahmy, devenu trop gênant, par le Mouadh Hajji… lui aussi Marocain et que lui a suggéré Lekjaa.

Ici, entre copains et cousins et on ne se refuse rien et c’est dans ce type d’accointances que prend racine la corruption, dont Ahmad Ahmad, le protégé de l’Italien Gianni Infantino, président de la Fifa, est désormais l’incarnation dans la planète foot.

Y. N.

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