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En Tunisie, la crise économique impacte le marché du cheval

Dans cette cour sur sable du XIXe siècle, s’est déroulé, le vendredi 14 juin 2019, la vente au enchères de poulains, arabes et anglais de 2 ans, organisée par la Fondation d’amélioration de la race chevaline de Sidi Thabet (FNARC), à quelque kilomètre au nord de Tunis.

Par Gabriella Incisa

A ce rendez-vous incontournable pour tous les passionnés et les professionnels de la filière équine, plus d’une centaine de poulains étaient en vente, dont beaucoup ont été retirés à cause du bas prix offert, signe d’un marché en crise dans un pays confronté à diverses difficultés, notamment celle d’une direction administrative et politique qui ne sait pas (ou ne veut pas saisir les opportunités offertes par le cheval, non seulement celui des paris et des hippodromes, mais également celui utilisé dans le sport équestre, l’agriculture ou le tourisme durable.

L’absence des responsables des ministères chargés de la gestion des sports équestres, en particulier celui de l’Agriculture préposé à l’élevage, des Finances qui gère le PMU et du Sport notamment pour l’organisation des compétitions d’endurance et du sauts d’obstacle, a été remarquée et amplement critiquée.

La ligne française du champion Dormane a été préférée par rapport à celle des étalons tunisiens: Kossem Zarzis (Dormane x Oojouba), une femelle à la robe bai, a été vendue à 90.000 dinars et, à suivre, d’autres poulains à des prix similaires.

L’animation de la journée, qui a su impliquer aussi un public jeune, a été prise en charge par la société de produits pour chevaux Equina, qui a signé un partenariat avec la FNARC et la Société des Courses de Kassar Saïd visant à promouvoir le secteur hippique.

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