«Instruire c’est construire» : Afreecan poursuit son combat contre l’abandon scolaire en Tunisie (vidéo)

A l’occasion de la rentrée scolaire 2019/2020, l’association Afreecan poursuit son action de lutte contre l’abandon scolaire en Tunisie, notamment en distribuant des cartables et des fournitures aux enfants et en les parrainant tout au long de l’année scolaire.

Cela fait 8 ans qu’Afreecan lutte contre l’abandon scolaire en Tunisie et promet de ne jamais abandonner ce combat pour que tous les enfants du pays puissent aller dignement à l’école et s’instruire.

Le 19 septembre 2019, les bénévoles de l’association ont entamé la première phase de distribution des cartables et fournitures aux enfants habitant près de la zone militaire à Selta, Sidi Bouzid.

Aujourd’hui, samedi 21 septembre, les bénévoles ont pris la route de Sejnane (Bizerte) pour rencontrer les enfants d’un village et leur offrir ce dont ils ont besoins pour aller à l’école.

«Pour info (puisqu’on nous l’a demandé) : les cartables avec le logo sont des produits de l’association vendus tout au long de l’année pour lever des fonds. Des enfants, même dans les écoles privées de Tunis, les portent pour aller à l’école. Vous aussi vous pouvez les acheter pour aider au financement de nos activités», a précisé le président d’Afreecan, Amine Manai.

L’association qui, chaque année, s’engage dans d’autres actions en faveur des enfants, notamment la collecte de bottes et doudounes à l’arrivée de l’hiver ou encore « Keswet El Aïd » (nouveaux habits à l’occasion de la fête de l’Aïd), a également lancé une collecte de dons pour poursuivre ses activités.

Une cotisation annuelle 100 dinars tunisiens (ou 35 Euros) par personne pourrait aider Afreecan à rendre le sourire aux enfants défavorisés : «Chaque écolier est suivi de près jusqu’à la fin de ses études : suivi scolaire (cartable, carnets de notes et évolution scolaire), social (campagnes d’hiver :vêtements chauds et bottes), culturel (bibliothèques et médiathèques) et médical», précise Afreecan, en invitant les donateurs à se rendre sur le site permettant de collecter les dons, ou via la page de l’association.

Y. N.