À l’occasion de la fête de l’arbre, le président de la République ne s’est pas contenté seulement de planter un arbre et de l’arroser, il s’est rendu sur trois sites écologiques, en l’occurrence deux parcs et une forêt relevant respectivement des gouvernorats de Ben Arous et de Nabeul qui sont dans un état délabrement avancé par la saleté, le laisser-aller et les incivilités.
En inspectant un site à Radès devenu un dépotoir, Kaïs Saïed, qui était accompagné u chef du gouvernement Youssef Chahed, a eu cette phrase: «Il ne s’agit pas seulement de consacrer le droit à un environnement sain dans la Constitution, il faut aussi que la réalité suive. Qu’elles sont belles nos Constitutions et qu’elles sont loin de la réalité!»
Doit-on lire cette phrase comme une critique de tous les gouvernements qui se sont succédé depuis une dizaine d’années ou un aveu d’impuissance face à l’ampleur des tâches qui l’attendent?
I. B.
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