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Feker Chouikhi quitte Al-Karama : C’est la 3e démission en moins de 24 heures

Feker Chouikhi avec le dirigeant et ancien député Habib Ellouz (Ennahdha).

Après Miled Ben Dali et Rached Khiari, c’est au tour du député Feker Chouikhi de démissionner aujourd’hui, vendredi 20 décembre 2019, du bloc parlementaire Al-Karama, présidé par Seifeddine Makhlouf. C’est la 3e démission en moins de 24 heures.

Les 3 députés qui disent avoir officiellement déposé leur démission au bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), n’ont pas expliqué la raison de leur départ, mais l’on sait que le conflit relatif à la commission parlementaire de l’industrie, de l’énergie, des ressources naturelles, pourrait être derrière cette vague de démissions.

D’ailleurs, le dirigeant Al-Karama, Mohamed Ghazel, qui a également annoncé cet après-midi, sa démission de la coalition, a précisé qu’il part à cause des conflits relatifs à cette commission.

Celle-ci est désormais présidée par la députée du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi et l’on dit que Seifeddine Makhlouf lui a cédé la présidence, afin qu’il puisse, pour sa part, présider celle de l’organisation de l’administration et des affaires des forces armées.

On notera qu’après le départ de Rached Khiari et Miled Ben Dali, le président de la coalition Al-Karama, Seifeddine Makhlouf a publié un statut pour dire qu’il était plus «judicieux de se battre pour obtenir la présidence de la commission des affaires des forces armées, plutôt que celle de l’industrie afin de garantir les objectifs de la révolution», avait-il notamment écrit dans un post Facebook,

«Qui n’a pas encore participé au bombardement d’Al-Karama ? Ne vous précipitez pas, vous avez encore 5 ans, moins un mois, pour vous décider.Vous voyez bien, la gauche, la droite, les syndicats, les lobbys, les cheikhs, les partis, les médias, et même des décisions de justice, tout cela, en à peine un mois de travail», a-t-il encore écrit, aujourd’hui, prenant un ton de victimisation.

Y. N.

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