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La Tunisie participe, en Algérie, à une conférence africaine sur la crise libyenne

N’ayant pu participer à la Conférence de Berlin, qui a été consacrée à la crise libyenne, car invitée tardivement, la Tunisie pourra, pour le moment, se consoler en prenant part à une réunion ministérielle régionale abritée aujourd’hui, jeudi, 23 janvier 2020, par l’Algérie.

La conférence d’Alger entre dans le cadre des «efforts internationaux visant à parvenir à un règlement politique de la crise libyenne», a annoncé, hier, le ministère algérien des Affaires étrangères.

Ce sont les ministres des Affaires étrangères de 5 pays africains voisins de la Libye et partageant des frontières avec elle qui participeront à ce rendez-vous, à savoir la Tunisie, l’Egypte, le Tchad et le Niger, en plus de l’Algérie, auteure de l’initiative.

«La réunion portera sur les derniers développements en Libye à la lumière des résultats des offices de l’Algérie en direction des composantes libyennes et des parties internationales agissantes, et ceux des efforts internationaux pour permettre aux frères libyens de prendre en main le processus de règlement de la crise dans leur pays, loin de toute ingérence étrangère, quelle qu’en soit la nature», indique également le ministère algérien.

Optant, tout comme la Tunisie, pour une position neutre à l’égard du conflit libyen, qui oppose le gouvernement d’entente nationale (GEN), présidé par Fayez Sarraj, et celui de l’«Armée nationale libyenne», commandé par le maréchal Khalifa Haftar, l’Algérie multiplie ces derniers temps les concertations politiques en vue de parvenir à une solution de paix dans un pays avec lequel elle partage près de 1.000 kilomètres de frontière.

Pour sa part, la Tunisie, la nation plus impactée par la crise libyenne, s’est vu promettre d’être au cœur des prochaines réunions internationales consacrées au conflit, notamment par la chancelière allemande, Angela Merkel, qui s’est entretenue hier à ce sujet avec le président de la république, Kaïs Saïed, une manière de faire pardonner l’invitation tardive envoyée par Berlin au chef de l’Etat tunisien (3 jours seulement avant la conférence).

C. B. Y.

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