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La baisse des richesses pétrolières arabes, une aubaine pour des économies comme celle de la Tunisie, selon un rapport du FMI

Un récent rapport du Fonds monétaire international (FMI) met en garde que, vers 2034, la baisse de la demande de pétrole peut ronger quelque 2 trillion de dollars de la richesse financière amassée par les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG). Selon cette étude, relayée par le site Bloomberg, ce revers de fortune pour les pétromonarchies sera bénéfique pour d’autres pays arabes comme la Tunisie.

A moins qu’ils ne réagissent de toute urgence pour corriger cette dépendance profonde de leurs économies de la manne pétrolière, les Etats du CCG, dont leur production totale d’or noir représente actuellement le 1/5 de production mondiale de brut, se trouveront dans la position de débiteurs nets.

Inévitablement, cette évaporation de la richesse des membres du CCG aura des incidences sur le développement économique et la stabilité politique d’une région déjà en proie à de nombreux troubles.

Un prix bas du baril de pétrole «n’est pas nécessairement une mauvaise nouvelle pour la politique économique de toute la région arabe», de l’avis du FMI, qui souligne que la majorité des populations arabes ne vivent dans des pays gros producteurs de pétrole. Au contraire, pour leur majorité, les pays arabes sont importateurs d’or noir.

Pour des pays comme la Tunisie, l’Egypte, le Maroc, la Jordanie, le Liban ou la Syrie, des prix de pétrole bas réduiraient les coûts de leurs productions et amélioreraient les équilibres de leurs balances commerciales.

Ces pays, avec cette inversion de la tendance du négoce énergétique, pourront également compter sur leurs relations commerciales avec les pays européens et sur leurs échanges diversifiés.

M. Ch.

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