La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) a annoncé, le 12 mars 2020, son intention d’intensifier son soutien aux entreprises des pays couverts par son réseau d’opérations dont la Tunisie, pour les aider à faire face à l’impact croissant du coronavirus.
La Berd, qui investit dans 38 pays à économie émergente, a préparé un ensemble de mesures qu’elle présentera à ses actionnaires pour accord.
Ses propositions comportent la mise en place d’un «cadre de résilience» pour ses clients existants, qui fournirait des liquidités d’urgence à court terme, un fonds de roulement, un financement commercial, et une restructuration aux entreprises dotées de solides fondamentaux économiques mais temporairement affectées par la crise provoquée par le coronavirus.
L’accent sera mis sur une réponse rapide aux besoins des entreprises qui souffrent des effets de cette pandémie, et des turbulences économiques mondiales qui en ont découlé.
Ce nouveau train de mesures d’urgence intervient dans la mesure où la Berd s’est déjà engagée de manière générale à soutenir fermement les pays existants de son réseau opérations, des mesures qui suivent déjà un niveau d’investissement record de € 10,1 milliards réalisé en 2019.
Les économistes de la Berd s’attendent à ce que la production économique sera affectée dans toutes les régions de son réseau d’opérations. Les pays fortement intégrés dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, en particulier ceux qui dépendent directement de la Chine et de l’Europe, sont les plus susceptibles de souffrir du virus, selon la Berd.
L’industrie du tourisme est aussi susceptible d’être affectée dans de nombreux pays couverts par le réseau de la Berd, précise la banque. De même, la récente chute des prix du pétrole aura également un impact sur les pays producteurs de pétrole du réseau de la Berd, ainsi que le flux des envois de fonds des travailleurs vers leur pays d’origine.
Amina Mkada
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