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Yassine Brahim : Fakhfakh doit rassurer les opérateurs économiques

Elyes Fakhfakh/Yassine Brahim.

Yassine Brahim estime que, dans son allocution d’hier soir, vendredi 13 mars 2020, à propos des mesures prises par l’Etat pour faire face à la menace de la pandémie du coronavirus (Covid-19), le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh, a été «court et concret», mais il a omis de s’adresser aussi aux opérateurs économiques.

Tout en admettant que «l’exercice du pouvoir dans ces moments de crise sanitaire planétaire n’est pas facile». Et pour cause: «Les gouvernants marchent sur des œufs en termes de communication», car «comment alerter, expliquer et justifier des décisions fermes et contraignantes sans affoler, et réussir un tant soi peu à rassurer ?», se demande l’ancien président d’Afek Tounes, dans un post Facebook, tout en estimant que le chef du gouvernement, dans son premier exercice, hier, «a choisi de faire court et concret en limitant son discours principalement aux dispositions de prévention pour minimiser la vitesse de l’épidémie. C’est le plus important à court terme.»

Mais, estime encore l’ancien ministre du Développement, de l’investissement et de la Coopération internationale, M. Fakhfakh a omis de s’adresser aussi aux opérateurs économiques dont la majorité seront très affectés par la crise induite par la pandémie de coronavirus.

M. Brahim écrit à ce sujet : «Il serait bon que le gouvernement, à travers peut être le ministre des Finances, rassure les opérateurs économiques qui vont être fortement impactés par cette crise. Annoncer des dispositions pour les soutenir et éviter des faillites et des pertes d’emploi est important. Nos exportateurs de produits et services vendent principalement à l’Europe qui commence à réduire radicalement sa production, sa mobilité et sa consommation; ils vont donc être très affectés. Les PMEs travaillant sur le marché local, les professions libérales, les commerçants, vont tous être affectés par les dispositions annoncées qui vont contribuer à la baisse drastique de la consommation de non première nécessité.»

Et M. Brahim de conclure : «Un gouvernant se doit de gérer la crise du moment et d’anticiper ses conséquences vite. Un bon premier pas ce soir, je pense qu’il faut vite enchaîner.»

I. B.

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