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Abbou : «Je m’excuse pour le mot chienne, mais je maintiens le reste : Abir est une mercenaire, une ennemie du peuple»

Après la fuite de sa discussion en aparté avec son collègue Ennahdha Becher Chebbi, Samia Abbou a indiqué qu’elle ne retire pas ses mots : «Je m’excuse uniquement pour le mot chienne et je le retire, mais je maintiens tout le reste : Abir Moussi est bien une mercenaire et une ennemie du peuple», a-t-elle lancé.

«Cette femme aime faire du cinéma et se donner en spectacle», a accusé Samia Abbou, dans une déclaration à Mosaïque FM, en dénonçant la fuite de cette discussion, estimant qu’il s’agit d’un échange entre deux collègues, qui a eu lieu en dehors des travaux de l’Assemblée et en affirmant que la députée PDL use des mêmes pratiques que ceux d’Ennahdha, qui aiment jouer les victimes.

«Nous venions de terminer les travaux de la commission et je parlais avec mon collègue, Me Chebbi, indépendamment de son appartenance politique. Ce sont des pratiques de Ben Ali, de la police politique. Abir Moussi est d’ailleurs à la solde de l’ancien régime qui a toujours violé la loi», a encore ajouté Mme Abbou… Avec une mauvaise foi confondante (elle a laissé son micro ouvert et personne ne l’a enregistrée à son insu), et ce qu’elle a dit à son collègue à propos de Abir Moussi est d’un niveau si bas qu’il se passe de tout commentaire.

La députée Attayar a indiqué qu’elle retire uniquement le mot chienne : «J’ignorais qu’elle allait m’entendre prononcer ce mot, et si je savais qu’elle allait l’entendre je ne l’aurais pas dit. Mais pour le reste tout est vrai», a insisté Samia Abbou en ajoutant «Elle demande à Attayar de me renier, qu’elle renie d’abord son appartenance à l’ancien régime et qu’elle restitue l’argent du peuple puisqu’elle était payée par la présidence, pour son poste de secrétaire générale-adjointe du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD)»

Rappelons que la présidente du PDL a organisé une conférence, ce matin, en accusant Samia Abbou et Becher Chebbi de préparer un complot contre elle, estimant même que sa vie est en danger : «Un crime sera perpétré à l’Assemblée», avait-elle lancé, allant probablement vite en besogne, bien que la discussion de ses collègues soit tombée trop bas et qu’elle ne les grandit pas et n’honorent pas, non plus, leur statut de député.

Y. N.

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