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L’UGTT ne connaît pas la crise, 15 millions de dinars pour renouveler son siège

L’UGTT tient à garder son siège historique après sa reconstruction.

Dans une déclaration à l’agence Tap, Sami Tahri, le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), a annoncé que la centrale syndicale va transférer ses bureaux de son siège historique, à la place Mohamed Ali Hammi, au centre-ville de Tunis, dans un siège provisoire, loué à cet effet, à l’avenue des Etats-Unis, toujours au centre de la capitale.

Selon M. Tahri, après le règlement de la situation foncière de l’ancien siège devenu la propriété de la centrale syndicale, le bâtiment va être détruit et reconstruit afin de répondre aux exigences modernes.

Ce bâtiment, construit au début du 20e siècle, est très détérioré malgré tous les travaux de restauration effectués au fil des ans, ce qui justifie sa destruction programmée et sa reconstruction, tout en gardant son aspect architectural de style Art Nouveau spécifique de la plupart des bâtiments construits au centre-ville de Tunis au cours des 50 premières années du 20e siècle.

Selon une première estimation, les travaux coûteront 15 millions de dinars. Les appels d’offres ont déjà été lancés et le plan architectural a déjà été choisi : le nouveau bâtiment aura 5 étages et 5 grandes salles de réunion d’une capacité de 600 personnes chacune, en plus des bureaux des membres du bureau exécutif et de l’administration.

Il convient de rappeler que l’UGTT avait déjà construit un nouveau siège moderne à la cité El-Khadra, inauguré en 2014, mais la direction syndicale a préféré le louer au ministère des Affaires locales et de l’Environnement. Car, elle reste attachée à la valeur symbolique de l’ancien siège qui a été le théâtre de grands événements nationaux et a vu passer plusieurs générations de dirigeants syndicalistes.

Le nouveau siège inauguré en 2014 ne plait pas aux dirigeants de la centrale.

Selon M. Tahri, les travaux de construction devraient durer deux ans et l’opération a été pilotée sous la supervision de l’Association de sauvegarde de la médina (ASM), de l’Institut national du patrimoine (INP) et de la municipalité de Tunis, de manière à préserver le cachet architectural du bâtiment situé à quelques pas de la médina de Tunis.

I. B.

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