Le dirigeant islamiste tuniso-américain Radwan Masmoudi a, dans une publication très partagée sur Facebook, pernicieusement pointé du doigt Kaïs Saïed et l’a sommé de condamner les violences nocturnes en cours depuis plusieurs jours dans le pays et de dire que les pages appelant à la violence n’ont pas de lien avec lui.
Si le président de la république ne clarifie pas sa position, l’Assemblée doit le déposer comme le Congrès américain l’a fait pour Trump, a ajouté Masmoudi, insinuant ainsi que les auteurs des violences nocturnes sont des partisans de M. Saïed comme les auteurs des violences au Capitole sont des partisans de M. Trump.
Pour activiste islamiste tuniso-américain, Kaïs Saïed est coupable jusqu’à preuve du contraire.
Pour les islamistes aveuglés par la haine de Kaïs Saïed, c’est la présomption de culpabilité qui s’applique avec le président de la république.
Mais si on veut suivre la démagogie pernicieuse de Radwan Masmoudi, pourquoi Rached Ghannouchi, président du parti islamiste Ennahdha, ne condamne-t-il pas ces mêmes violences et pourquoi ne dit-il pas que les pages appelant à la violence n’ont pas de lien avec lui ?
Imed Bahri
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