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Des avocats agressés à Tunis accusent des syndicats de police à la solde d’Ennahdha

Des avocats ont été agressés, cet après-midi, lors de la manifestation organisée au centre-ville de Tunis, dont Me Yassine Azaza, qui a été transporté à l’hôpital. Les victimes affirment que les agresseurs ont été envoyés par des syndicats de police à la solde du parti islamiste Ennahdha.

Cela s’est passé à la rue Ibn Khaldoun et selon les avocats de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), la police a non seulement laissé faire, mais a même protégé l’agresseur, en le laissant fuir.

«Nous n’allons pas porter plainte contre le restaurateur qui a agressé notre collègue, mais contre la police qui l’a payé pour faire ça, nous poursuivrons même le ministre de l’Intérieur», a lancé Me Ridha Raddaoui, en ajoutant : «Hichem Mechichi, qui n’a même pas les compétences pour être un chef de service dans une délégation dans un coin perdu, et qui est chef du gouvernement et ministre de l’Intérieur par intérim, on va le poursuivre en justice pour tous ces abus. L’État policier n’a plus sa place, vous devriez avoir honte d’agresser des avocats, le jour de la commémoration du 8e anniversaire de l’assassinat de Belaïd».

Me Raddaoui a ajouté en s’adressant à Hichem Mechichi : «Ils vous utilisent comme un papier mouchoir, et vous ne méritez pas d’être à la tête du gouvernement, mais à la tête d’un réseau de bandits ! Et votre place est en prison».

Notons que la députée Leila Haddad a accompagné Me Azaza à l’hôpital, alors que les avocats sont en sit-in devant le commissariat du 7e, où des députés les ont rejoint, à l’instar de Samia Abbou, appelant le procureur général à se rendre sur les lieux.

Y. N.

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