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Exposition photo au l’IIC Tunis : «Les places invisibles»

A l’occasion de la Fête de la République, l’ambassade d’Italie et l’Institut culturel italien (IIC) à Tunis présentent l’exposition photo «Le Piazze [In]visibili (Les Places Invisibles)», un projet de Marco Delogu, promu par le ministère italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, qu’il sera possible de visiter auprès du Salon de l’IIC, sur réservation, du 1er au 20 juin 2021.

Le 1er juin, il sera possible d’assister au vernissage sur la page Facebook de l’IIC. Seront présents, aux côtés de Marco Delogu, l’ambassadeur d’Italie à Tunis, Lorenzo Fanara, ainsi que la Directrice de l’IIC, Maria Vittoria Longhi, qui introduire et présentera l’exposition.

Conçu et organisé par Marco Delogu, «Le Piazze [In]visibili» propose un voyage suggestif dans la beauté des places italiennes, en stimulant des réflexions autour d’un moment historique de «suspension» et sur toutes les valeurs identitaires qui se sont développées, au cours de l’histoire, autour du concept de la «place».

Le récit des places italiennes passe à travers les images

Le «Piazze [In]visibili» a été en effet élaborée durant les premiers jours du lockdown en Italie, une urgence causée par la pandémie du coronavirus en 2020. Les villes ont été obligées à recourir à un arrêt drastique de leurs activités afin de limiter la propagation du virus et les places, lieux de rencontres depuis toujours des résidents et de milliers de touristes, se sont vidées complètement. Des photographes et des écrivains ont été invités à dépeindre une place avec laquelle ils avaient un lien fort, aussi bien pour des raisons personnelles qu’en raison de la proximité spatiale : l’image de Piazza del Popolo à Rome, capturée par Olivo Berbieri, est la seule image capturée en dehors de la pandémie.

«Dans certains cas, un auteur s’est inspiré du «coéquipier», en d’autres le texte et l’image ont été écrits de façon complètement indépendante, mais le résultat coïncide de manière surprenante», écrit Delogu dans le texte d’ouverture de l’exposition.

Delogu souligne en outre l’importance du projet en tant que cartographie non seulement géographique mais aussi d’une nouvelle génération d’artistes italiens : «La participation de quarante auteurs et le dialogue produit entre eux ont constitué la partie stimulante de ce travail, qui, je crois fortement, possède de larges espaces d’expansion dans toute la péninsule afin d’atteindre l’objectif irréaliste, celui de photographier 100 places».

Le récit des places italiennes passe à travers les images d’Olivo Barbieri, Jacopo Benassi, Luca Campigotto, Michele Cera, Giovanni Cocco, Alessandro Dandini, Eva Frapiccini, Claudia Gori, Alice Grassi, Stefano Graziani, Raffaela Mariniello, Daniele Molajoli, Luca Nostri, Margherita Nuti, Francesca Pompei, Flavio Scollo, Luca Spano, George Tatge e Paolo Ventura; e gli scritti – in questa edizione in forma integrale – di Edoardo Albinati, Carlo Carabba, Francesco Cataluccio, Liliana Cavani, Benedetta Cibrario, Marcello Fois, Giovanni Grasso, Helena Janeczek, Nicola Lagioia, Jhumpa Lahiri, Margherita Loy, Maurizio Maggiani, Valerio Magrelli, Salvatore Silvano Nigro, Clio Pizzingrilli, Elisabetta Rasy, Eduardo Savarese, Caterina Serra, Giorgio van Straten, Sandro Veronesi e Francesco Zanot.

Le voyage dans le temps et dans l’espace est enrichi par les textes critiques de Marco Delogu, de Joseph Rykwert, historien de l’architecture, auteur de ‘‘L’idea di città’’, et de Matteo Lafranconi, directeur des Ecuries du Quirinal, qui nous rappelle l’existence de Piazza Scossacavalli à Rome, dans laquelle vivait Raffaello, aujourd’hui invisible.

Une nouvelle socialité à repenser

«Chaque fois que l’on entre dans les places, l’on se trouve au milieu d’un dialogue», écrivait Italo Calvino dans ‘‘Le città invisibili’’, un livre auquel se réfère le titre de ce projet. Un dialogue entre image et parole, entre auteurs confirmés et de jeunes talents, entre des places moins célèbres et des icônes connues dans le monde entier, entre les architectures redécouvertes et une nouvelle socialité à repenser.

Marco Delogu est un photographe, conservateur et éditeur italien qui vit et travaille entre Londres, où il a dirigé le Centre culturel italien de juillet 2015 à juillet 2019, et la Maremme Toscane juillet 2015 à juillt 2019. Il a publié plus de 25 livres pour des éditeurs tels que Einaudi, Bruno Mondadori, Koenig books, Quodlibet et Punctum, une maison d’édition qu’il a fondée en 2003.

Ses photographies sont dans les collections des grands musées internationaux comme la National Portrait Gallery à Londres, l’Ircam Georges Pompidou, le Macro, etc., ainsi que dans plusieurs collections prestigieuses et fondations privées.

Communiqué.

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