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Tunisie : Mechichi se désolidarise d’Ennahdha et s’aligne sur la volonté du peuple

Ph. d’archives.

Hichem Mechichi a publié dans la soirée de ce lundi 26 juillet 2021, un communiqué afin de commenter son limogeage de la présidence du gouvernement par le président Saïed en affirmant que «pour éviter au pays davantage de tensions, à un moment où il a besoin que toutes ses forces s’unissent et pour ne pas compliquer la situation«», il a décidé de passer la responsabilité à la personnalité que désignera le chef de l’État pour diriger le gouvernement.

Dans son communiqué, Hichem Mechichi, a décidé, contrairement au parti islamiste Ennahdha, de ne pas s’accrocher à son poste, ni à quelconque autre poste de responsabilité : «Pour la sécurité de tous les Tunisiens, je me range, comme je l’ai toujours fait, du côté du peuple et de ses droits», a-t-il écrit.

«J’ai eu l’honneur de servir la Tunisie à partir de plusieurs postes et je resterai fidèle à mes engagements, peu importe ma position. J’ai assumé mes responsabilités à la tête du gouvernement alors que le pays passait par l’une des périodes les plus difficiles de son histoire», a-t-il ajouté, citant notamment la crise économique et sociale, en incombant cet échec, au moment où il a pris son poste, aux politiques qui se sont succédé .

«Cette crise, qui s’est aggravée avec la pandémie du Coronavirus, nous a placé, mon équipe et moi, face à des choix difficiles impliquant la protection de la santé des citoyens et celle de leur gagne-pain. Ce qui nous a poussé à prendre des décisions impopulaires mais nécessaires», ajoute Mechichi, en affirmant qu’il comprend par ailleurs ce que ressentent les Tunisiens, notamment le sentiment de désespoir, pour avoir longtemps et en vain, attendu, l’amélioration de la situation : «ce qui a causé à un manque de confiance dans la classe politique et dans les différents gouvernements qui se sont succédé».

Pour finir, le chef du gouvernement limogé affirme qu’il ne veut pas être «un élément perturbateur ou une partie d’un problème qui compliquerait la situation en Tunisie» et qu’il a décidé de faire la passation à la personne qui sera désigné par le président de la république pour gérer le gouvernement : «Je m’aligne, comme je l’ai toujours fait, aux côtés de notre peuple et de ses droits».

Y. N.

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