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Pourquoi la Turquie ne veut plus des crypto-monnaies ?

Le gouvernement turc a décidé de bannir l’utilisation des crypto-monnaies pour toute forme de paiement. Si la nouvelle tombe comme un cheveu dans la soupe, ce sont des milliers d’utilisateurs de crypto-monnaies qui s’en trouvent impactés.

Par Meriem Majdoub

L’utilisation des crypto-monnaies fait pourtant son chemin depuis un bon moment autour du globe, et ce, dans plusieurs domaines différents. Qu’il s’agisse de paiement en ligne ou de transactions liés à des investissements, les utilisateurs sont de plus en plus nombreux.

Pourquoi cette décision intempestive de la Turquie ?

La Turquie ayant jugé que les crypto-monnaies pourraient causer des dommages irréparables à son économie; les Turcs ne peuvent donc plus acheter ou vendre en utilisant les Bitcoins, ou autres devises virtuelles, depuis le 30 avril dernier.

Il s’agit d’une décision peu appréciée de la population turque qui avait, depuis la crise économique, tenté de se reconstruire autour du Bitcoin dans ses transactions quotidiennes, à l’instar d’autres pays. Une partie de la population se retrouve ainsi dépourvue face à un système qu’elle avait elle-même mis en place, il y a quelques années, afin de subsister financièrement au travers des méandres économiques du pays.

L’essor des crypto-monnaies dans trois domaines

Les crypto-monnaies ne sont pas uniquement des actifs échangeables en dollars ou en livres turques. Bien au contraire, elles sont utilisées comme forme de paiement officielle dans plusieurs pays et dans de nombreux domaines.

L’investissement financier : la toute première chose qui vient à l’esprit quand on parle de crypto-monnaie, ce sont les investissements financiers. Acheter des cryptos et en vendre n’est plus quelque chose de nouveau en 2021, et le processus est relativement simple et accessible. En effet, depuis le boom du Bitcoin, de nombreuses crypto-monnaies ont vu le jour. Ainsi, aujourd’hui, plusieurs centaines de crypto-monnaies sont échangées sur les plateformes spécialisées, à hauteur de plusieurs millions de dollars chaque jour.

Les jeux de casino en ligne : les jeux en ligne, quels qu’ils soient, sont de plus en plus nombreux à proposer aux joueurs les paiements en Bitcoin, ou encore en Ethereum, au lieu des classiques paiements par carte bancaire, par virement bancaire, ou encore par PayPal. Une opération qui fait succès dans de nombreux pays, notamment dans le domaine du casino en ligne Canada. Sur ces plateformes virtuelles, les joueurs peuvent ainsi transférer des crypto-monnaies au lieu de fonds en dollars canadiens, jouer, et miser en cryptos sur leurs machines à sous favorites ou sur des tables de blackjack, de roulette et autres jeux qui ont fait le succès de ce divertissement tant prisé sur le continent américain. Les gains sont ensuite transférables sur leur wallet, puis convertibles en dollars s’ils le souhaitent.Les courses hippiques

Miser sur les chevaux n’est pas tout nouveau : le monde hippique en Turquie et les paris associés font fureur depuis toujours. Si le système n’est pas encore très développé en France, on y vient doucement. Plusieurs sites spécialisés proposaient les paiements en crypto, et plus particulièrement en Bitcoin. Une fois les Bitcoin transférés sur le compte utilisateur, il était alors possible de placer ses paris hippiques, de la même manière qu’avec des livres turques. Désormais, avec cette nouvelle loi, tout cela n’est plus possible.

Conclusion

L’interdiction turque vient comme un frein dans un monde où l’utilisation des crypto-monnaies dans les transactions quotidiennes devient monnaie courante. Alors qu’il s’agit, ici, d’un véritable signe d’évolution financière, il est intéressant de se demander si le gouvernement turc reviendra sur sa décision, pour le plus grand bonheur des milliers de Turcs laissés sans solution.

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