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Moncef Marzouki chargé par le Qatar de maintenir la Tunisie dans l’axe Ankara-Doha

Marzouki réunit deux pelés et trois tondus à la place de la république à Paris.

L’acharnement maladif depuis Paris de Moncef Marzouki, l’ancien président par intérim sans prérogatives, non élu au suffrage universel, sur l’actuel président de la république Kaïs Saïed, élu au suffrage universel par plus de 72% des votants, n’a rien à voir avec la démocratie et les droits humains. Ce ne sont que des motifs qu’il invoque malhonnêtement. En réalité, celui que les Tunisiens surnomment le «Tartour» pour être la marionnette du Qatar, de la Turquie et des Frères Musulmans est mandaté par ses employeurs pour que la Tunisie reste sous le joug de cet axe maléfique. Et c’est pour cela qu’il a repris du service depuis le 25 juillet dernier et qu’il se démène comme un forcené mais en vain…

Par Imed Bahri

De chaîne islamiste en chaîne islamiste, d’excès en excès, de mensonge en mensonge, Marzouki continue sa croisade donquichottesque contre Kaïs Saïed. Pour comprendre cette posture ridicule de celui qui se prend pour le génie incompris de son époque méritant plus que tout autre personne de gouverner la Tunisie, il faut se pencher sur trois aspects de sa personnalité et de son parcours sinueux.

Le premier aspect concerne sa méconnaissance de la Tunisie. Ensuite sa servilité à l’endroit de l’émirat gazier du Qatar dont il est un rouage de sa politique pro-islamiste dans le sillage du printemps arabe. Et enfin, son problème personnel avec Kaïs Saïed.

Un mégalomane ignorant tout de son pays

D’abord l’ignorance de Marzouki de tout ce qui concerne la Tunisie est souvent oubliée voire omise par les commentateurs. L’homme, âgé aujourd’hui âgé de 76 ans, a vécu la majeure partie de sa vie à l’étranger. La Tunisie n’est que son pays d’origine. Il veut toujours faire croire qu’il est l’enfant du sud («weld el janoub»); joue avec le régionalisme et cherche souvent opposer le sud au nord, or il n’ a pas vécu un seul jour de sa vie à Kébili, la région d’origine de son père.

Marzouki est né à Grombalia, au nord-est, puis à 16 ans quitte la Tunisie pour le Maroc où sa famille se réfugie et où il achèvera ses études secondaires avant d’aller en France poursuivre ses études supérieures et travailler. Il y restera de 1964 à 1979. À cette date, il rentrera en Tunisie et restera jusqu’à la fin des 1990 où Jack Lang lui trouvera un emploi en France et depuis il n’est revenu en Tunisie que pour être président provisoire ou pendant l’élection de 2019 où il n’a recueilli qu’un médiocre 3% des scrutins et n’est arrivé que onzième.

Cette méconnaissance de la Tunisie, de ses changements, mutations et nouvelles générations, n’empêche pas ce mégalomane imbu de sa personne, qui a déclaré un jour être le chef d’État le plus diplômé et le plus cultivé du monde arabe (or il n’était qu’un président provisoire sans prérogatives), de faire le donneur de leçons.

Ayant très peu vécu en Tunisie, la méconnaissant, déconnecté de sa réalité, ayant été massivement rejeté par les Tunisiens, cela ne l’empêche pas cependant de se prendre pour le Guide suprême qui croit être investi pour tracer l’avenir de la Tunisie. Son ignorance flagrante de son pays d’origine la dispute d’ailleurs à sa mauvaise foi légendaire.

L’ancien président provisoire sans prérogatives a déclaré vendredi soir, 8 octobre, dans une vidéo postée sur sa page Facebook et reprise par ses amis islamistes, que la Tunisie après le 25 juillet est au bord de la faillite, qu’elle vit une crise économique, que les Tunisiens vivent une crise psychologique et que la souveraineté nationale est en danger. Et cela nous conduit au second axe. La servilité du «Tartour» vis-à-vis du Qatar. 

La marionnette du Qatar

Celui qui ose parler de souveraineté de la Tunisie en danger est la marionnette du Qatar et de l’axe Doha-Ankara. Que d’anecdotes révélatrices de cette honteuse servilité. Les Tunisiens continuent de se souvenir de sa phrase, alors qu’il siégeait au Palais de Carthage, «Celui qui ose s’en prendre au Qatar doit être jugé». On se souvient tous aussi de la scène que lui infligea Hamad, le père de Tamim Al Thani, en 2012, dans le salon d’honneur de l’aéroport Tunis-Carthage, souriant devant les caméras et disant avec arrogance, en s’adressant aux journalistes tunisiens : «Vous voyez comment j’apprends à votre président à serrer la main». Et le larbin de service n’a rien trouvé à redire pour répondre à cette offense infligée, au-delà de sa «trop petite» personne, à douze millions de ses compatriotes. Ce qui montre que l’émir du Qatar se comporte comme avec un obligé et un employé et non pas comme avec un homologue. Et le fait que Marzouki, réputé pour son arrogance et son insolence, se soit tout simplement tu et n’a fait que sourire, confirme qu’il se comporte, pour sa part, comme un valet des Qataris.

Cette scène qui a choqué tout un pays illustre la servilité de Marzouki à l’endroit de l’émirat gazier, sponsor des islamistes. Sans parler qu’il était «pigiste» du site web Al-Jazeera durant sa sinistre présidence provisoire. Une honte pour un président, fusse-t-il provisoire et sans prérogatives.

Autre preuve de sa servilité au Qatar, au lendemain des élections de l’Assemblée constituante du 23 octobre 2011, et bien qu’il soit un grand ami des islamistes d’Ennahdha, ces derniers étaient gênés de devoir le nommer président par intérim. L’homme n’a ni la compétence ni la stature pour être président fusse-t-il provisoire. Sans parler de son caractère instable et agité. Ils ont voulu nommer Mustapha Ben Jaâfar, beaucoup plus présentable. Sauf que Marzouki, assoiffé de pouvoir, ira se plaindre aux Qataris qui sont les sponsors financiers et médiatiques des islamistes et qui ont fini par l’imposer à Ennahdha.

Comme si tout cela ne suffit pas, le «Tartour» du Qatar ira jusqu’à provoquer des crises diplomatiques avec l’Égypte et les Émirats arabes unis, deux adversaires régionaux du Qatar. Bien que la Tunisie n’a jamais opté pour la politique des axes, il l’a embarquée avec ses amis d’Ennahdha dans l’axe Ankara-Doha. Il a aussi hébergé en Tunisie la réunion des «amis de la Syrie» dont le Qatar est l’un des piliers avec la Turquie d’Erdogan, qui sont aussi les soutiens les plus actifs aux rebelles en Syrie, y compris les terroristes de Jibhat Al-Nosra, pour faire tomber ce grand pays dans le giron islamiste.

Aujourd’hui alors que la Tunisie commence à échapper au joug de l’axe turco-qatari, Doha sort une nouvelle fois Marzouki de son chômage politique où le renvoyèrent les Tunisiens en 2014 puis en 2019 avec un cinglant 3%. Et l’instable toubib cherche aujourd’hui à nous rejouer le coup du héros de la démocratie en danger, comme au bon vieux temps de Ben Ali. En réalité, et tous les Tunisiens le savent, il veut sauver l’axe Ankara-Doha. On ne compte plus, depuis le 25 juillet, ses apparitions sur Al Jazeera, la chaîne des Al-Thani, et son appendice Al Jazeera Mubasher. Et toute la machine médiatique du Qatar ne cesse de valoriser son valet et de véhiculer ses messages même ses vidéos Facebook. Les Qataris, visiblement intoxiqués par leurs propres médias, croient que leur marionnette est une personnalité importante et qui possède une popularité et une capacité à renverser Kaïs Saïed.

Pour revenir à l’hypocrisie de ce sinistre personnage et faux-cul de première classe, Marzouki a appelé hier, samedi 9 octobre, place de la République, à Paris, la France à intervenir pour faire avorter ce que lui et ses amis de l’axe Ankara-Doha appellent le «coup d’Etat» en Tunisie alors que la veille, dans une vidéo diffusée sur sa page Facebook, il disait que la «souveraineté nationale en Tunisie était menacée». Il prouve ainsi, une nouvelle fois, qu’il est un instable notoire. Et dans ce cas, celui qui menace la souveraineté nationale, c’est bien lui, le spahi («sbayhi» en dialecte tunisien) qui appelle clairement à l’ingérence étrangère et qui est lui-même une marionnette du Qatar.

Cela ne suffit pas? Il ajoute que la francophobie se répand actuellement en Tunisie et s’en fait très opportunément et très complaisamment le fervent défenseur, alors qu’avant de prendre la parole, il brandissait tout au long de la marche la photo du plus grand francophobe de Tunisie et du Maghreb, Seifeddine Makhlouf, qu’il qualifiait de «Habibi» (mon cher) sur Zitouna TV, il y a deux semaines.

Bref, le dernier qui puisse parler de souveraineté nationale en danger ou de francophonie tunisienne, c’est bien Moncef Marzouki, la marionnette du Qatar et le valet des islamistes. 

C’est «l’histoire d’un mec» avide de pouvoir

Enfin, le troisième point est le problème personnel de cet instable avec Kaïs Saïed et sa volonté de se venger de lui. Nous en avons déjà parlé sur Kapitalis qui n’a cessé de démasquer cet imposteur avide de pouvoir. Ce qu’il n’a jamais digéré, c’est qu’il a rencontré Saïed en 2019 et lui a demandé avec un culot monstre de ne pas se présenter, de se désister en sa faveur et de demander à ses partisans de voter pour lui, ce que Saïed avait, bien sûr, refusé sèchement et catégoriquement. La suite lui donna raison. Aujourd’hui le rancunier et l’envieux Tartour veut utiliser la conjoncture actuelle pour se venger.

Moncef Marzouki c’est, pour reprendre l’expression de Coluche, «l’histoire d’un mec» avide de pouvoir qui croit être le génie de son époque et à qui le pouvoir doit revenir normalement et qui est prêt à toutes les courbettes et les bassesses pour y parvenir y compris à jouer à la marionnette des pays étrangers.

Aujourd’hui des voix s’élèvent et exigent que la république tunisienne cesse de gaspiller l’argent de ses contribuables en versant chaque mois une somme astronomique à cet ingrat alors que le pays traverse une grave crise économique et à lui retirer le passeport diplomatique qu’il ne mérite pas également. Que ses patrons Qataris lui en délivrent un et l’entretiennent, Tamim Ben Hamad en a largement les moyens. 

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