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Tunisie : L’UGTT dénonce «le recours de certaines parties à des pays étrangers, sous prétexte de défendre la démocratie»

L’union générale tunisienne du travail (UGTT) a réitéré son refus de toute ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Tunisie, en dénonçant les l’incitation flagrante contre la Tunisie, par certains opposants aux mesures exceptionnelles décidées par le président de la République le 25 juillet.

Dans un communiqué publié ce samedi 16 octobre 2021, l’UGTT a précisé que les affaires internes de la Tunisie sont gérées par les Tunisiens eux mêmes, et que toute intervention étrangère pourrait nuire aux intérêts du pays et conduire à des conflits internes, en estimant que ces ingérences émanent de «personnes liées aux lobbies et à certains partis, sous prétexte de défendre la démocratie, qu’ils ont souvent violée au cours de la dernière décennie et utilisée pour servir les leurs intérêts et les intérêts partisans et ceux des lobbies qui les soutiennent, au détriment du pouvoir du peuple et de l’avenir des générations».

La centrale syndicale estiment que ces parties et ces personnes cherchent uniquement un moyen «pour retourner au pouvoir et poursuivre leur politique de corruption, de pillage et de terrorisme».

L’UGTT a également incité les pays qui cherchent à intervenit à revoir les dettes tunisiennes et à en annuler celles résultant de corruption et à réinvestir ce qui en reste en Tunisie, considérant par ailleurs, que les mesures du 25 juillet, représentent un pas en avant vers la rupture avec l’échec et la corruption…appelant toutefois à limiter dans le temps leur application, et mettant en garde contre la prise de décision de façon unilatérale.

Sur un autre plan, la centrale syndicale a appelé le président à mettre au clair des objectifs et des mécanismes, notamment ceux liés au dialogue national, tout en se réjouissant de la formation du gouvernement, estimant qu’il s’agit d’un premier pas pour sortir de la crise et en demandant à l’équipe gouvernementale de Najla Bouden d’annoncer son programme économique ainsi que les actions à mettre en place pour lutter contre le chômage et la pauvreté.

«La réforme politique et nécessaire, tout comme le dialogue et l’échange en exprimant son refus de voir discréditer l’importance historique du dialogue national, en 2013, et grâce auquel la Tunisie a obtenu le prix Nobel », a encore ajouté la centrale syndicale.

Y. N.

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