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Ghazi Chaouachi : Chebbi, Marzouki et Hammami sont des «sommités nationales»

Ghazi Chaouachi, une sommité parmi les sommités.

Ghazi Chaouachi estime qu’«on peut être en désaccord avec Hamma Hammami, Nejib Chebbi ou Moncef Marzouki concernant leurs positions ou leurs idées, car ce sont des hommes politiques et des sommités nationales, mais aller jusqu’à les accuser de trahison et remettre en doute leur patriotisme et leur intégrité, ce serait un acte lâche et honteux».

Le secrétaire général du Courant démocratique (Attayar), qui s’exprimait dans un poste Facebook, dimanche 17 octobre 2021, a ajouté : «Après les mouches bleues et les mouches violettes qui ont excellé pendant des années dans le dénigrement des opposants à leurs maîtres, aujourd’hui ce sont les mouches jaunes ou le soi-disant  »hachd chaâbi » (mobilisation populaire) qui sont entrés en lice pour s’attaquer aux militants nationalistes et humilier les élites politiques et sociétales de notre pays pour servir leur très inspiré leader et le régime populiste arriéré qu’ils prêchent». Il fait ici allusion au président de la république Kaïs Saied, qui continue de bénéficier d’un très fort soutien populaire, et ce malgré les attaques virulentes auxquelles il fait face, lui aussi, de la part de ses opposants sur les médias locaux et internationaux et sur les réseaux sociaux.

Rappelons que les «mouches bleues» sont les partisans du parti islamiste Ennahdha et de ses alliés et les «mouches violettes» désignent les partisans de l’ancien président Ben Ali.

On peut certes déplorer les excès de langage, tous les excès, de quelque partie qu’ils viennent, et dont sont victimes dans les réseaux sociaux Hamma Hammami, Nejib Chebbi et Moncef Marzouki, tout autant d’ailleurs que Kaïs Saïed, auquel ces derniers s’opposent, tout en rappelant que ceux que M. Chaouachi considère comme des «sommités nationales» n’ont jamais vraiment réussi à gagner la sympathie des Tunisiens. Ils n’ont jamais vraiment réussi à remporter une seule vraie élection, se contentant à chaque fois de scores pour le moins maigres allant de 0 à 5 % dans le meilleur des cas. Contrairement à Kais Saied, élu en 2019 à la présidence de la république et au premier coup à plus de 72% des suffrages exprimés et qui continue de plafonner à 90% de taux de popularité, selon la plupart des sondages.

En termes de «sommité nationale», le calcul est très vite fait… Et cela en désespère plus d’un ! C’est trop, trop pour un… novice, presque un intrus qui déteste cordialement la «mandhouma» (système ou nomenklatura) et se donne même pour mission de l’abattre.

I. B.

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