Sollicitation du goût, de l’ouïe et de l’odorat. Voilà ce qui vous attend une fois franchi le pas de la boutique Cinq Sens au Crystal Palace (Ennasr II).
Par Samantha Ben-Rehouma
Plus qu’une ambiance, Rania Mekni Lassadi, gérante de la nouvelle boutique, vous coache pour une idée cadeau originale. Vous êtes ici au bon endroit! Quel est le magasin où l’on peut trouver des personnes de toutes les générations, désireuses de faire ou de se faire un cadeau?
Un concept qui va faire des émules
C’est tout sourire que Rania a accueilli ses nombreux convives pour l’inauguration de son premier point de vente. Juriste de profession, cette dernière a succombé à l’empire des sens et utilise à merveille les ficelles de ce marketing sensoriel très tendance et dans l’«air du temps». Le principe? Utiliser les facteurs d’atmosphère du point de vente (odeurs, sensations tactiles, gustatives et visuelles…) pour procurer du bien être et favoriser l’achat. La matière n’est pas nouvelle. Elle remonte même à Aristide Boucicaut. Sentir, voir, goûter, toucher et écouter ou comment stimuler les cinq sens afin de faire se sentir bien l’acheteur potentiel.
Bienvenue aux Cinq Sens. Ph. Samantha.
Placer les objets dans leur contexte
L’une des clés du succès est aussi de faire appel à l’imagination. Pour cela, Rania s’applique à mettre ses produits dans leur contexte d’utilisation. Par exemple: parfums, bougies et diffuseurs d’huiles essentielles pour l’odorat, compositions florales originales ou lampes de luminothérapie pour la vue, CD de musique pour l’ouïe, chocolats et truffes pour le goût, appareils de massage pour le toucher, etc., nombreux sont les clients qui exprimeront leur engouement pour les nouveautés de la boutique.
Chocolats fins nichés dans des coupes de cristal, compositions florales originales (ses best-seller sont d’ailleurs très appréciés par les hôteliers), musique new age, éclairage corrigé, aménagement aéré, ambiance zen…
Rania tente d’apporter une touche de douceur et d’originalité avec ses coffrets comprenant des produits issus des cinq sens que vous sélectionnerez en fonction de la nature et du profil de la personne à qui il est destiné.
En effet, dans une société où tout va très vite, prendre le temps de est devenu un luxe, et à l’heure où tout se vend et s’achète sur internet – qui a instauré une relation froide avec un consommateur toujours à la recherche du meilleur prix – l’amour du travail bien fait étonne, détonne et passionne.
Alors si vous avez des idées mais peu de moyens, si les choses simples c’est votre dada, allez faire un petit tour du côté d’Ennasser II à la boutique Cinq Sens pour quelques idées minutes, vous ne serez pas déçus!
Rania dans son atmosphère. Ph. Samantha.
«Bonne Fête Maman»!
Voilà ce week-end c’est encore la fête des mères. J’entends déjà les «Quoi !? Qu’est-ce qu’elle raconte? C’était dimanche dernier»… Et pour m’extirper de cette polémique – barbante quand elle se fait politique – rien de mieux que d’expliquer en 2 temps - pré et post colonisation ou révolution (au choix) – trois mouvements: oui mais donc… (pour les puristes: thèse, antithèse et synthèse) que la Tunisie a été, est et restera (bel rhouh bel dhem) une terre de rencontre des civilisations, des religions et des cultures et si cela déplaît fortement aux Barberatchik et à la Voilenklatura, j’informe ces derniers que ce sont les plus gênés qui s’en vont…
Certes, la Tunisie, après avoir eu le vent en poupe, a aujourd’hui du vent dans les voiles; toutefois elle doit tenir bon car elle en est cap’! Et que celui ou celle qui n’a pas appelé pas sa mère le 2e dimanche de mai (USA, Allemagne, Italie, Belgique, Turquie, etc.) ou le 10 mai (Arabie saoudite, Inde, Mexico, etc.) me jette la première pierre ou se «juin» à moi pour dire «Bonne Fête Maman»!