science tunisie
830 millions de dinars vont être consacrés, entre 2010 et 2014, pour améliorer le rendement du système national de la recherche scientifique et l’orienter vers les secteurs à haute valeur technologique.


 

Ce programme, qui vise à augmenter la part de la recherche scientifique et de l’innovation technologique dans le produit intérieur brut (Pib) pour atteindre 15% à l’horizon 2014, concerne la modernisation de l’infrastructure de base, l’acquisition de nouveaux équipements, la mise en place de trois pôles interrégionaux de recherche scientifique, au nord, au centre et au sud, et de trois centres publics au sein des pôles technologiques, ainsi que la consolidation des efforts pour l’amélioration de la qualité des recherches, l’encadrement des chercheurs, la polarisation des compétences tunisiennes travaillant à l’étranger, la consolidation de l’innovation technologique, afin de garantir l’adaptation aux derniers développements internationaux dans le domaine.

Cap sur les secteurs technologiques
La commission nationale de haut niveau pour les sciences et les technologies va assumer un rôle important dans l’application de ces orientations, la coordination entre les différentes politiques et programmes sectoriels, dans le domaine des sciences et des technologies, la recherche de solutions adaptées pour l’impulsion des activités de la recherche scientifique, dans les secteurs prometteurs à haut niveau technologique et le renforcement des projets innovants, en particulier dans les domaines des technologies de l’information et de la communication, la biotechnologie, l’électronique, les énergies renouvelables, l’agriculture et les industries agroalimentaires.
Cette structure a aussi pour mission la mise en place d’un réseau de compétences nationales résidant à l’étranger, ainsi que le développement du partenariat avec les pays développés, dans les domaines des sciences et des technologies.

Augmenter les brevets de création
A cet effet, les efforts seront axés, au cours de la prochaine période, sur la consolidation du réseau de laboratoires de recherche pour atteindre 200 laboratoires en 2014, contre 147 actuellement, la création d’une nouvelle catégorie de groupements de recherche, afin de réunir les efforts des chercheurs dont le nombre devrait atteindre les 22.000.
Dans le même contexte, un plan sera mis en place pour dynamiser les pôles technologiques et les faire connaître au niveau international, afin d’inciter les grandes entreprises, centres de recherche et les universités du monde entier à s’y installer et à dynamiser leurs relations avec le tissu économique et social du pays.
Parallèlement, les brevets de création devraient passer de 580 par an actuellement à 650 en 2014. Idem pour les publications scientifiques qui devrait être boostées elles aussi.

Source : dépêche Tap.