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Dans le monde arabe, les principaux acheteurs de véhicules fabriqués au Brésil, en 2009, ont été la Tunisie, qui a importé 1.816 voitures (sur les 3.891 unités écoulées dans la région), suivies par l’Egypte, avec 932 véhicules, et la Syrie, avec 801 unités.


Les autres importateurs sont le Maroc, l’Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats arabes unis, l’Iraq, la Jordanie, le Koweït et le Liban. Mais seuls la Tunisie et la Syrie ont accru leurs importations entre 2008 et 2009.
L’industrie automobile brésilienne, qui est constituée presque entièrement par des marques mondiales, dont General Motors, Volkswagen et Fiat, a produit 3,2 millions de véhicules en 2008. Elle cherche aujourd’hui à exporter plus de véhicules dans la région du Moyen-Orient et particulièrement dans le monde arabe.

De bonnes possibilités de croissance
Cledorvino Belini, président de l’Association nationale des constructeurs de véhicules (Anfavea), estime que les marchés arabes, où les exportations brésiliennes actuelles sont «très faibles», recèlent de bonnes possibilités de croissance.
Dans une interview avec Brazil-Arab News Agency, M. Belini a affirmé que les constructeurs brésiliens ont vendu 3.891 voitures dans ces marchés l’an dernier. Il a ajouté que ce  chiffre représente une baisse de 5,8% par rapport à l’année 2008 au cours de laquelle 4.120 unités ont été exportées.
«L’appréciation du real, la monnaie brésilienne, est un grand obstacle, sans doute, mais à part cela, nous savons que pour chaque chaîne de production il est possible d’être plus compétitif en vue de l’exportation, que ce soit par le coût, les matières premières, la logistique, ou dans les ports infrastructures», a ajouté Belini.

Exposition de produits tunisiens à Sao Paulo en mai 2011
Rappelons que les échanges commerciaux entre la Tunisie et le Brésil ont doublé au cours des cinq dernières années, passant à 269 millions de dollars (M$). Les exportations tunisiennes sont dominées par les engrais chimiques, contre le sucre pour les brésiliennes. En 2009, le Brésil a importé plus de 210 M$ d’huile d’olive dont seulement 0,09% provenant de la Tunisie. Il importe aussi 400 tonnes de dattes tunisiennes, produit dont la Tunisie espère accroître l’exportation dans ce pays.
Le conseil d’affaires tuniso-brésilien, qui s’est réuni récemment au Brésil, a appelé à abaisser le taux des droits de douane et taxes internes appliqués par le Brésil sur l’huile d’olive et les dattes et qui s’élèvent à, respectivement, 80% et à 70%. Il a également décidé d’organiser une exposition de produits tunisiens à Sao Paulo en mai 2011 et une exposition de produits brésiliens à Tunis au cours du dernier trimestre de la même année.

Imed B.