Le Premier ministre, M. Mohamed Ghannouchi a félicité M. Donald Kaberuka pour avoir piloté les efforts d’assainissement de la Banque africaine de développement (Bad) entrepris par son prédécesseur.


Le Premier ministre, qui s’exprimait mercredi 1er septembre à Tunis, au cours de la cérémonie de prestation de serment de M. Kaberuka pour un second mandat de cinq ans, comme président de la plus importante institution de financement du développement pour le continent, a souligné que la Bad est un acteur clé sur le continent, et que des années de travail acharné et déterminé ont contribué à transformer la Bad en une institution solide, crédible et saine. Le maintien de la notation AAA de l’institution témoigne de la rapidité de sa réponse à la crise financière mondiale, a-t-il relevé.

Promouvoir le commerce intra-africain
M. Ghannouchi a ajouté que «nous pouvons être fiers de la place que la Bad occupe», soulignant que «nous le devons à ceux qui ont dirigé l’institution et à son personnel.» Il a appelé à la promotion du commerce intra-africain ainsi qu’aux échanges entre le continent et le reste du monde. Il a indiqué que la Bad peut compter sur la Tunisie dans ses efforts pour remplir sa mission avec succès.
En prenant sa de fonction, le président M. Kaberuka a exprimé, de son côté, la détermination de son équipe à faire de la Bad une organisation de stature mondiale. Il a pris l’engagement de continuer, avec son équipe, «à approfondir et à ancrer les réformes institutionnelles, même si et surtout lorsqu’elles sont douloureuses ou difficiles». Il a souligné qu’il ne se faisait aucune illusion quant aux obstacles qu’il faudra surmonter, et a ajouté qu’il est conscient de la complexité de la nouvelle donne économique. Il reste néanmoins pleinement confiant dans la détermination de l'institution à venir à bout des difficultés.

Dynamique positive en Afrique
En ce qui concerne l’évolution de la donne économique, M. Kaberuka a souligné que la décennie écoulée, et en particulier les trois dernières années, ont été marquées par de profonds bouleversements dans l'économie mondiale et un changement du discours sur l'Afrique. Il a souligné qu’il est désormais admis que la dynamique positive développée par l’Afrique depuis le tournant de la décennie n’est ni un feu de paille, ni une nouvelle illusion.

Il a fait observer que les orientations stratégiques de l'institution restent valables, et qu’elles comprennent l'approfondissement de l'intégration régionale, le développement du secteur privé, la réduction du déficit des infrastructures, en particulier dans le secteur énergétique, le développement des compétences surtout techniques et scientifiques, le renforcement de la solidité de la gouvernance et des institutions, ainsi que l'appui aux États fragiles.

Source : communiqué.