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L’opérateur télécoms, déjà très présent dans les initiatives dites citoyennes, se propose de financer et d’accompagner, durant cinq années, 10 start-up par an, et ce, par le biais du Startup Factory Program… un vrai challenge!

Par Samantha Ben-Rehouma

 

En ces temps de crise, élaborer un projet réaliste et cohérent pour les jeunes fraîchement sortis des universités n’est pas évident. Or, c’est bien connu, les jeunes ont des idées plein la tête mais rien dans les poches d’où l’adage…

Si jeunesse savait si vieillesse pouvait

Trouver les financements et les soutiens nécessaires, choisir un statut juridique en connaissance de cause, se former aux techniques propres du management d’une entreprise et accomplir les démarches administratives indispensables, sont autant d’étapes du processus de création d’activité que Tunisiana va rendre possible à travers le Startup Factory Program avec un fonds de 2,5 millions de dinars!

Comme l’a souligné Kenneth Campbell, directeur général de Tunisiana, ce programme a été créé afin d’aider les jeunes entrepreneurs à concrétiser leur projet en trois temps: le coaching, l’incubation et le financement des projets.

Mongi Marzouk et Kenneth Kampbell.

Mongi Marzouk et Kenneth Kampbell.

Un partnership pas cheap du tout

10 start-up (et 50 emplois directs) par an pour un investissement moyen de 50.000 dinars par projet… Ce quinquennat de poids – lancé, il y a quelques jours, en grandes pompes, au pôle Technologique El Ghazala, au nord de Tunis, par Mongi Marzouk, ministre des Technologies de l’information et de la Communication, dont le discours s’est voulu en faveur de l’aide aux jeunes – aura un appui de taille.

En effet, Khaled Ben Younes, directeur exécutif Projets stratégiques à Tunisiana, peut s’enorgueillir d’avoir des mentors et des partenaires de renommée internationale tels que Giz (l’agence de coopération allemande), la Banque de financement des petites et moyennes entreprises (Bfpme), Microsoft, Google, l’Agence tunisienne de l’Internet (Ati), l’université Esprit, SupCom, l’Ecole nationale des ingénieurs de Sousse (Enis), Nokia, Alcatel Mobile, Alcatel Lucent, Bull et Business & Decision.

En intégrant ce programme, ces derniers apporteront une touche de savoir-faire spécifique pour garantir l’encadrement, la  réussite et la viabilité du Startup Factory Program.

Kenneth Kampbell.

Kenneth Kampbell.

L’avenir est dans l’entrepreneuriat ambitieux

Les jeunes l’ont bien compris, l’avenir se trouve dans l’ambition et l’entrepreneuriat. Il faut dire qu’avec le chômage qui ne cesse d’augmenter et les diplômes souvent trop ou pas assez importants, ils ne s’y retrouvent plus!

C’est pourquoi les projets, comme le Startup Factory Program, sont d’excellentes initiatives pour mettre en exergue cette solution en poussant les étudiants vers la création de leur propre boite. L’entrepreneuriat étudiant a le vent en poupe alors donnons-lui le souffle nécessaire pour qu’il prenne le large…

Pour participer à la phase de sélection, les candidats doivent déposer leur dossier sur le site dédié StartupFactory.