«La réalisation d’un tel niveau de croissance, en dépit de la récession mondiale surtout dans la Zone Euro (-4,1% contre 0,6%), s’explique par la bonne tenue de la demande intérieure, en particulier la consommation privée et les investissements publics», ont précisé les auteurs du rapport.
Ce taux de croissance est dû aussi à l’accroissement de la production de céréales qui a atteint 25,3 millions de quintaux en 2009 contre environ 12 millions en 2008, ont-ils ajouté.
Selon le rapport 2009, la croissance a également été forte dans les industries non manufacturières (3,7% contre 0,2%) «en relation avec la reprise enregistrée dans le secteur des hydrocarbures hors raffinage de pétrole (3,5% contre -5,1%)».
En revanche, les industries manufacturières, «affectées par la contraction de la demande extérieure», ont enregistré une baisse de 3,3% contre une croissance de 3,5%. «Ce repli a touché les principaux secteurs exportateurs, en particulier les industries mécaniques et électriques (-6% contre 8,4%), le secteur du textile, habillement, cuirs et chaussures (-10% contre -3,1%) et les industries chimiques (-0,9% contre -2,2%)», a indiqué la Bct dans son rapport.
Les investissements directs étrangers (Ide) ont connu une régression de 33% après un accroissement d’environ 64% en 2008 et le déficit budgétaire s’est situé à 3% du Pib.
Le taux d’inflation a régressé à 3,7% en 2009 contre 5% en 2008.
Le taux de chômage a atteint 13,3% de la population active contre 12,4%.
Source : Afp.