Selon les données fournies à cette réunion, tenue sous la présidence de M. Abdessalem Mansour, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, 77 embarcations spécialisées dans ce type de pêche sont entrées en service effective, tandis que 21 autres sont en cours de fabrication.
Ces nouvelles unités de pêche ont permis d’accroître la production du poisson bleu de 15.000 tonnes, sachant que cette production a atteint environ 50.000 tonnes en 2009 contre 38.000 tonnes en 2002.
Des réalisations en chaîne
En ce qui concerne les activités liées au secteur, les mêmes données révèlent la création de 15 projets de production de glace au niveau des ports, de 2 unités d’entretien des différents équipements de production, de 4 unités de congélation du poisson bleu, en plus d’une usine de transformation de sardines. Trois autres usines sont actuellement en cours de construction, selon les mêmes données.
Ces unités ont permis de faire passer les quantités de sardines transformées de 6.500 tonnes en 2008 à 9.000 tonnes en 2009 et de porter, ainsi, les quantités exportées à 5.000 tonnes en 2009 (28 millions de dinars), contre 650 tonnes en 2003
Parallèlement, près de 50 véhicules de transport frigorifiques ont été acquis en vue de la commercialisation du poisson bleu et environ 500 points de vente ont été créés au niveau des marchés municipaux, notamment dans les régions de l’intérieur.
Créer un label de qualité
Côté encadrement, les efforts sont axés sur la sensibilisation des professionnels à la nécessité de créer un label de qualité (au niveau des embarcations, qualité des conserves de sardines) afin de faciliter l’accès de leurs produits sur les marchés ciblés.
L’accent a aussi été mis sur la révision du coût de production du poisson bleu, ainsi que sur l’optimisation de l’exploitation des résultats de recherche scientifique afin de permettre aux pêcheurs de prendre connaissance, dans les délais, des dernières nouveautés dans ce domaine.
Les participants à cette réunion (équipementiers, pêcheurs, cadres agricoles, experts…) ont recommandé d’organiser des stages de formation au profit des pêcheurs et armateurs sur les nouvelles techniques de production.
Source : Tap.