Le budget de l’Etat pour 2011 s’élève à 19.192 millions de dinars (MD), contre 18.272 (MD) en 2010, soit une hausse de 5%.


Cette hausse est basée l’augmentation des ressources propres (6,1%) et des dépenses de développement (7,5%) en comparaison avec les prévisions de la loi de finances 2010.
Dans l’élaboration de ces prévisions, il a été tenu compte de plusieurs éléments dont, notamment, la poursuite de la maîtrise du déficit budgétaire, la réduction de la dette publique, le renforcement des contributions du budget de l’Etat au soutien de l’activité économique et la consécration de son rôle social.
Au cours du Conseil des ministres, vendredi matin, consacré à l’examen du projet de la loi de Finances 2011, le Président Zine El Abidine Ben Ali a souligné l’importance de renforcer la compétitivité de l’économie nationale et d’instaurer un climat d’affaires propre à favoriser l’investissement et l’exportation.
Le Chef de l'Etat a, également, mis l’accent sur le rôle du budget de l’Etat dans l’impulsion du rythme de développement, la promotion du contenu cognitif et technologique de l’économie nationale, la création d’un plus grand nombre d’emplois, l’amélioration des conditions de vie et l’assistance aux catégories sociales à revenus limités.
Le Conseil a, en outre, examiné un projet de loi relatif au programme d’appui à la politique de l’emploi, un autre autorisant l’Etat à souscrire à l’augmentation du capital de la société Tunisie-Autoroutes afin de lui permettre de construire et d’entretenir 753 km d’autoroutes dans différentes régions du pays
Un troisième projet de loi a été examiné par le Conseil des ministres. Il concerne la réalisation du 2e projet de gestion des ressources naturelles visant à améliorer le revenu et les conditions de vie de près de 733.000 habitants appartenant à 72 imadats des gouvernorats de Jendouba, Kasserine et Médenine, et à rationaliser la gestion des ressources naturelles. Le projet comprend, notamment, la création et l’aménagement de périmètres irriguées sur une superficie d’environ 770 hectares, le forage de 5 puits profonds et de 265 puits de surfaces, des travaux de conservation des eaux et du sol, l’aménagement de zones sylvopastorales, la plantation d’arbres fruitiers et le développement de la production animale ainsi que des actions de renforcement de la réutilisation des eaux usées traitées en agriculture.
Le 4e projet de loi examiné concerne le projet d’assainissement du nord de Tunis, qui vise à transférer les eaux traitées vers les superficies aménagées à cette fin dans la zone irriguée de Borj Touil.

Source : Tap.