La Banque nationale agricole (BNA) accompagnera désormais l'Institut arabe des chefs d'entreprise (Iace) dans toutes les manifestations, nationales et internationales, qu'il organisera à Tunis et dans les régions.
Par Zohra Abid
La BNA et l'Iace ont signé, en ce sens, une convention de partenariat, vendredi dernier, au siège de l'Iace, aux Berges du Lac, en présence de journalistes et d'hommes d'affaires, au cours d'une cérémonie plutôt décontractée, qui s'est déroulée dans une ambiance conviviale.
Ahmed Bouzguenda (Iace) et Jaâfar Khatteche se félicite de leur partenariat.
Deux forces pour un seul objectif
Après le mot de bienvenue et la signature de la convention, Jaâfar Khatteche, Pdg de la BNA, et Ahmed Bouzguenda, directeur de l'Iace, ont parlé, chacun, des objectifs de leurs institutions respectives.
M. Khatteche a ainsi souligné le but de ce partenariat qui vise à «construire en toute sérénité et confiance la banque de demain». Il a notamment précisé que la BNA, «de par ses orientations et ses valeurs», est considérée à juste titre comme «la banque du développement régional et de la promotion des entreprises et de la relance économique». En d'autres termes, en mettant la main dans la main avec la BNA, l'Iace ne s'est pas trompé de partenaire. Au contraire...
M. Khatteche semble satisfait de ce «mariage réussi» avec un partenaire aussi crédible qui «veille, à travers ses activités, à créer des opportunités d'échanges d'idées et d'expériences en organisant plusieurs manifestations nationales et internationales».
Le lancer des fleurs ne devait pas s'arrêter là...
Main dans la main au service de l'entrepreneuriat
«Nous serons dans toutes les conférences, les symposiums, les journées d'études et de rencontres, et nous parrainerons les programmes de formation. Nous serons encore plus présents dans les régions à travers les projets de développement, le renforcement du rôle des entreprises tunisiennes et l'amélioration de l'environnement des affaires», a encore insisté le Pdg de la banque, qui n'a pas oublié de souligner l'engagement des deux partenaires en faveur de l'investissement et de la création d'emplois, principaux défis de l'économie tunisienne.
On l'a compris, la BNA et l'Iace seront désormais inséparables.
Ahmed Bouzguenda, a indiqué, pour sa part, que l'Iace, fort de son expérience et de son programme intense d'activités, est prêt à concrétiser une stratégie «comportant une forte diversification par métier et une offre capable d'accompagner la dynamique des entreprises et de couvrir l'ensemble des besoins liés à leurs activités, leur permettant de répondre aux nouveaux enjeux de leurs secteurs et filières».
Une ambiance conviviale.
Pour le président de l'Iace, le partenariat avec la BNA est «un message positif pour l'avenir», même si le pays traverse actuellement de grandes difficultés. Cette initiative démontre, par ailleurs, «la bonne santé des deux institutions ainsi que leur capacité à travailler dans la continuité et à réussir ensemble». Tant qu'il y a la volonté, tout est possible. Il ne faut surtout pas insulter l'avenir.
M. Bouzguenda n'a pas oublié de rappeler, au passage, que la BNA «sera présente en tant que partenaire officiel dans tout le programme annuel de l'Iace». Il pense notamment au Forum de Tunis, dont la première édition aura lieu cette année, aux traditionnelles Journées de l'Entreprise et à la Tente Entrepreneuriale...
Après les speechs d'usage pour situer cette initiative dans son contexte, les causeries ont porté, tout naturellement, sur la situation politique, économique et sociale dans le pays.
«Nous croyons au travail; nous continuons de travailler et le travail sera le seule moyen pour nous aider à dépasser le cap difficile actuel», a dit à Kapitalis, Zoubeir Chaieb, patron de AeTech, dont l'entreprise vient de faire une entrée réussie en bourse.
Tout le monde s'est donc félicité et a souhaité longue vie à ce «mariage d'intérêts», entre la BNA et l'Iace, et qui pourrait aboutir, aider les zones défavorisées à mieux s'en sortir et servir, ainsi, d'exemple pour d'autres argentiers et faiseurs de projets.