Les entreprises privées peuvent désormais explorer les opportunités d’emploi à l’étranger, œuvrer à les satisfaire et mener toutes les activités s’y rapportant.


Une nouvelle loi, adoptée hier, au cours d’une séance plénière, par la Chambre des conseillers, et qui complète la loi numéro 75 de l’année 1985, en date du 20 juillet 1985, relative au régime applicable aux coopérants techniques, va également à permettre au secteur privé de soutenir les efforts des structures publiques visant à satisfaire les quotas annuels accordés à la Tunisie en matière d’emploi à l’étranger, dans le cadre de la coopération bilatérale, notamment, avec la France et l’Italie.
En vertu de cette loi, les entreprises concernées par l’emploi à l’étranger doivent obtenir une autorisation préalable afin de préserver les droits des candidats à l’émigration et d’éviter, ainsi, toute forme de dépassement.
Le marché de l’emploi, qui évolue partout dans le monde, nécessite la mise en place de nouveaux mécanismes de prospection des opportunités d’emploi que ce soit dans les pays traditionnels ou nouveaux, à l’instar du Canada et de l’Australie, où ce secteur est principalement géré par les privés, a expliqué M. Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la Coopération internationale, dans sa réponse aux interventions des députés. Il a aussi indiqué que la création d’entreprises d’emploi à l’étranger vise à soutenir l’effort national visant à répondre aux demandes additionnelles du marché de l’emploi. L’octroi des autorisations aux entreprises privées reste cependant tributaire de la garantie des moyens logistiques, humains et des services gratuits aux candidats qui recevront les informations nécessaires sur l’employeur, le salaire et la couverture sociale, a précisé le ministre.

Source : Tap.