C’est Jean-Pierre Langlois-Berthelot, président de France Export Céréales, qui a avancé ces chiffres au cours des «Rencontres 2010 franco-tunisiennes des céréales», tenues jeudi à Tunis.
Les tendances et les perspectives des marchés céréaliers internationaux, la disponibilité de l’offre française, notamment pour le marché tunisien et l’état de la coopération technique entre les filières céréalières tunisienne et française ont été les principaux thèmes débattus par les participants à ces rencontres. Les quelque 150 intervenants des filières céréalières tunisienne et française ont débattu des moyens de faire face à la volatilité du marché mondial, qui a causé une hausse des prix du blé et renforcé le climat d’incertitude sur la qualité des récoltes (mais, orge).
Mme Christelle Tailhardat, représentante du Syndicat français du commerce extérieur des céréales, a indiqué qu’en absence de la Russie et de l’Ukraine, deux grands exportateurs mondiaux affectés par la sécheresse, seuls l’Union européenne et les Etats-Unis restent disponibles pour l’approvisionnement des pays importateurs, au moins jusqu’au mois de décembre 2010.
Au niveau du marché européen, précise encore l’experte, la France constitue le moteur de l’exportation vers les pays tiers avec plus de 35,5 millions de tonnes récoltées en 2010, dont 27 millions de tonnes (trois quart de la récolte) de blé tendre meunier.
Il convient de rappeler qu’un programme d’accord de partenariat technique, signé en 2001 entre l’Office tunisien des céréales (Otc) et France export céréales (Fec) porte sur les échanges d’informations économiques, le renforcement des compétences techniques et la formation de cadres et de techniciens.