Tunisie-Egypte. Orascom Telecom annonce une hausse de son bénéfice net en 2010

: Publication : 8 novembre 2010

Orascom Telecom a annoncé une hausse de 130% de son bénéfice net pour les neuf premiers mois de l’année, clos le 30 septembre, par rapport à la même période de l’année écoulée.

Le bénéficie net du groupe de télécoms égyptien s’est établi à 951 millions de dollars américains (USD), porté par les gains du nouveau pacte d’actionnaires de Mobinil évalués à 822 USD.
La base d’abonnés d’Orascom Telecom a augmenté de 16% par rapport à la même période de l’an dernier, pour atteindre plus de 103.300.000 clients, contre 99,1 millions en juin.
En revanche, l’Arpu (chiffre d'affaire par abonné) a diminué à 4,9 USD au troisième trimestre. Il était de 5,8 USD à la même période de l’an dernier. Il a été négativement impacté par la dépréciation des monnaies locales en Tunisie et au Pakistan, tandis que les inondations dans ce pays ont affecté la croissance de ce marché, en endommageant certaines des infrastructures de la filiale locale.
Le chiffre d’affaires des neuf premiers mois de l’année a atteint 3,1 milliards USD, en hausse de 1,6% par rapport à la même période de 2009 à la suite d’une forte croissance dans la plupart des activités de Gsm, à l’exception de l’Algérie.
La diminution de 8,9% du chiffre d’affaires de l’opérateur algérien Djezzy s’explique par la crise déclenchée au 4e trimestre 2009, ainsi que par l’incapacité de l’opérateur local à lancer de nouvelles promotions jusqu’à la fin de l’année en cours, en plus de l’interdiction de la publicité sur les chaînes de télévision appartenant au gouvernement.
Le Baiia (bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement) pour les neuf mois a également reculé de 0,8% par rapport à son niveau d’il y a un an, lorsqu’il s’établissait à 1,33 milliards USD.
Les Capex (investissements corporels et incorporels) ont également chuté de 10,2% en glissement de 457 millions USD durant les neuf premiers mois de l’année, la hausse des dépenses au Bangladesh ayant été compensée par le blocage des importations d’équipements en Algérie.