Malgré le ralentissement économique mondial, qui a influé sur la place de Tunis, l’Amen Bank a réalisé de bonnes performances en 2009, qui lui ont permis de maintenir ses parts de marché sur la place autour de 9%. Au cours de l’exercice 2009, l’Amen Bank a augmenté ses dépôts et avoirs  de 21,9%, ses crédits à la clientèle de 26,1%) et son chiffre d’affaires  de 6,4%.

 

Elle a pu aussi accroître son produit net bancaire (PNB) de 8%, malgré l’augmentation de ses charges d’exploitation de sont accrues de 4,7%, sous les effets conjugués de la croissance des ressources et de la baisse des taux d’intérêts. En maîtrisant ses charges générales, la banque a pu stabiliser son coefficient d’exploitation autour de 36,7%.
Il convient de rappeler que le capital de l’Amen Bank a été augmenté fin 2009, à travers une émission subordonnée à long terme. Passé de 85 à 100 millions de dinars tunisiens (MDT), il est détenu à 99,76% par des privés tunisiens. Le Groupe Amen, qui en détient 64,34%, est formé de 38 sociétés opérant dans divers secteurs économiques allant de la banque de détail (Amen Bank) à la banque de financement et d’investissement (Sicar Amen, Tuninvest International Sicar, Tunisnvest Innovations Sicar, Amen Project Sicaf), en passant par l’assurance (Comar, Hayet), le leasing (Tunisie Leasing, Maghreb Leasing Algérie), la gestion d’actifs (Amen Invest, Sicav Amen et Amen Première Sicav), l’immobilier (El Imrane), la santé (Cliniques El Amen, La Marsa), les biens d’équipement (Parenin), l’agriculture (El Khir, Kawaris), l’industrie agroalimentaire (Cafés Ben Yedder, Cafés Bondin, Huileries Ben Yedder, GFCO, Akyes…) , l’informatique (Tunisys, Amen Systèmes), le tourisme (hôtels Majestic, Dar Saïd, Tunisia Palace, Dar Zarrouk), etc.
Pour son plan stratégique 2008-2013, l’Amen Bank ambitionne d’augmenter ses ressources de 8% minimum pour préserver sa part de marché autour de 9-10%, maintenir un taux de croissance des crédits à la clientèle de 8%, assurer une croissance annuelle du chiffre d’affaires d’au moins 6%, accroître le PNB de 8% minimum par an et réduire le taux de créances classées à 10% en 2011, tout en assurant leur couverture à 80%.

Malek Naïli