Un Forum économique tuniso-gabonais s’ouvre demain, mercredi, au palais Omar Bongo Ondimba, siège du Sénat, à Libreville. Objectif: explorer les opportunités d’affaires offertes aux deux pays.


La délégation tunisienne composée de nombreux hommes d’affaires, et conduite par le coordonnateur général des relations de coopération avec les pays africains, Sadok Fayala, a été reçue, aujourd’hui, par le ministre gabonais des Affaires étrangères, Paul Toungui.
M. Fayala a exprimé à son hôte la volonté du gouvernement tunisien de «raffermir ses relations mutuelles avec le Gabon» et décliné la particularité des prochaines rencontres entre les opérateurs économiques des deux pays.

Dans la voie de l'émergence
Pour le gouvernement gabonais, a dit, pour sa part,  M. Toungui, le choix de la Tunisie est une «excellente opportunité dans la mesure où, son économie est l’une des plus compétitives sur le marché mondial. Mieux, c’est l’un des premiers pays africains réellement engagé dans la voie de l’émergence».
La Tunisie  enregistre, en effet, une croissance annuelle de plus de 5% depuis une dizaine d’années. Son économie – très diversifiée historiquement – s’appuie notamment sur l’agriculture, les mines, l’énergie et les industries manufacturières. D’où l’importance du Forum d’affaires tuniso-gabonais.
Comment le Gabon peut-il profiter de l’expérience tunisienne pour bâtir une économie émergente  et  comment promouvoir un partenariat d’excellence avec ce pays du sud? C’est à ces questions que les opérateurs des deux pays vont devoir répondre mercredi.  
La délégation tunisienne est composée d’une cinquantaine de personnalités, officiels et hommes d’affaires de haut rang en mission économique multisectorielle au Gabon pour identifier des opportunités d’affaires et d’investissement.
Au titre du cadre général de coopération signé en novembre 1985, seule le volet technique apparaît comme l’un des domaines privilégiés entre les deux pays par le biais duquel le Gabon emploie plusieurs coopérants tunisiens. Il reste donc à développer les échanges commerciaux et les investissements.