Ce choix, inspiré par l’augmentation de la demande internationale des produits biologiques, a, en effet, amené la Tunisie à accorder davantage d’intérêt à cette culture. Il a permis de développer ce type très exigeant de culture, de porter le nombre des agriculteurs qui s’y spécialisent à 1.900, les superficies qui lui sont réservées à 336.000 hectares et la production réalisée sous ce label à 170.000.
La stratégie tunisienne de développement des cultures bios table sur la multiplication des projets de partenariat mobilisateur de flux d’investissements directs étrangers (Ide). Et le but est d’accroître les superficies réservées pour les porter à 500.000 hectares et de doubler les exportations de produits biologiques.
Ces données ont été soulignées par M. Abdessalem Mansour, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, à l’ouverture d’un séminaire sur le thème : «Les oasis du Djérid, espaces biologiques», tenue, samedi 18 décembre, à Tozeur, en marge de la 32ème session du Festival international des oasis.
Cette manifestation a été l'occasion de présenter le potentiel biologique dans les oasis et les incitations instituées en faveur de ce type d’agriculture.
Le bio dans les oasis représente à peine 1% de l’ensemble de cette culture à l’échelle nationale, d’où tout l’intérêt d’accroître la production des dattes biologiques.
Les superficies actuellement consacrées à ces cultures dans les gouvernorats de Tozeur et Kébili couvrent 6.550 hectares et produisent environ 32.750 tonnes. Le but est de créer de nouvelles cultures bios sur plus de 2.550 hectares à l’horizon 2014 et de se concentrer sur la production des légumineuses biologiques, l’élevage, la culture à plusieurs niveaux, spécifique de l’écosystème oasien, et la réalisation de l’agriculture intégrée.
Kapitalis (avec Tap).