C’est dans la zone pétrolière de Radès que les agents des sociétés Shell et Oilibya ont organisé, aujourd’hui, un sit-in contestant toute forme de recrutement non soumise au code du travail.


Objet du sit-in : revendiquer le mécanisme de recrutement par l’intermédiaire des sociétés d’intérim, entreprises appartenant à la famille du président déchu. Selon l’agence Tap, Faouzi Chibani, membre de la Fédération du pétrole et de la chimie, relevant de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt), a déclaré que les manifestants sont entrés dans une grève ouverte jusqu’à la satisfaction de leurs demandes. Le responsable a précisé que selon l’article 285 du code du travail, les bureaux de placement privés, gratuits ou payants, devront être supprimés.
En effet, la loi stipule que le recrutement doit se faire à travers l’Etat ou directement à travers les sociétés concernées. Pour ce qui est du secteur public, il a déclaré qu’après le 14 janvier, «date de la révolution», des accords ont été conclus entre la Fédération et les sociétés du secteur public pour procéder aux recrutements selon les dispositions du code de travail.

Pas de grève chez Agil   
Contrairement aux stations Shell et Oilibya, les stations Agil fonctionnent normalement.
Les opérations d’approvisionnement des stations de services de la Société nationale de distribution des pétroles (Sndp) se poursuivent de façon normale et les stocks disponibles pourront satisfaire les besoins de consommation en gasoil dans le Grand Tunis, a déclaré à l’agence Tap,  Nabil Ben Hassine, responsable du dépôt livreur d’Agil à La Goulette.