Dans cette annonce, faite dans un communiqué diffusé aujourd’hui par Matignon, Paris souhaite par ailleurs que l’Union européenne octroie un «statut avancé» à la Tunisie et assure Tunis de sa «détermination» à faire aboutir les négociations «dans les meilleurs délais».
Après s’être entretenu vendredi matin avec son homologue tunisien Mohamed Ghannouchi, le chef du gouvernement français François Fillon a demandé à la ministre de l’Economie Christine Lagarde de se rendre «très prochainement» en Tunisie.
Cette dernière devra apporter la contribution française à la préparation de la conférence internationale de Carthage – une «excellente» initiative du gouvernement Ghannouchi, juge François Fillon, en précisant que «la France y prendra naturellement toute sa part».
Christine Lagarde devra aussi étudier les moyens de renforcer le partenariat économique entre les deux pays, selon Matignon.
D’après un communiqué de Bercy, Christine Lagarde a rencontré jeudi soir Elyes Jouini, le ministre tunisien chargé des Réformes économiques et sociales. A cette occasion, elle a déjà souligné «l’importance d’approfondir (...) le partenariat économique entre nos deux pays».
La France est «le premier partenaire commercial, le premier investisseur, avec 1.250 entreprises et 110.000 emplois, et le premier bailleur en Tunisie», rappelle son ministère dans ce communiqué. En promettant que «la France sera attentive aux besoins qui pourront être exprimés par le gouvernement tunisien au cours des prochaines semaines».
Source : agence.