C’est, en tout cas, ce qu’espère Catherine Ashton, la Haute représentante pour la politique étrangère de l’Union européenne (UE), qui veut impliquer aussi la Berd dans le soutien de la transition en Tunisie et à l’Egypte.
Dans une tribune publiée mardi par le ‘‘Financial Times’’, Mme Ashton a indiqué être en discussion avec la Banque européenne d’investissement (Bei) afin de «mobiliser jusqu’à un milliard d’euros cette année, destiné en première instance à la Tunisie». Cette augmentation équivaudrait à un doublement des prêts octroyés à la Tunisie l’an dernier, qui était déjà une année-record.
Mme Ashton compte aussi «demander sous peu aux Etats membres et au Parlement européen un milliard d’euros supplémentaire pour nos voisins méditerranéens, y compris l’Egypte, afin de soutenir les réformes démocratiques».
La diplomate en chef de l’UE voudrait en outre faire appel aux fonds de la Banque européenne de reconstruction et de développement (Berd), qui compte –outre les pays européens – la Russie et les Etats-Unis parmi ses actionnaires, pour financer la transition «à hauteur d’un milliard d’euros annuellement».