Après l’Allemagne et la France, c’est au tour de la Suisse de lever partiellement les restrictions de voyages vers la Tunisie. Le bureau de l’Ontt à Zurich a concocté un programme de promotion. Haykel Ezzeddine, Genève.
En effet, le Département fédéral des Affaires étrangères (Dfae) vient d’emboiter le pas à son homologue français en émettant les mêmes recommandations. Tunis et les stations balnéaires situées sur la côte peuvent de nouveau accueillir les touristes suisses à condition d’observer les précautions d’usage et qui consistent à éviter les manifestations et les rassemblements de foule et de respecter le couvre feu. Cette nouvelle a été accueillie avec beaucoup d’enthousiasme de la part des voyagistes suisses qui ont perdu beaucoup d’argent depuis la fin du mois de décembre à cause de l’interdiction de voyager en Tunisie, mesure prise par le Dfae depuis le début de la «Révolution du jasmin».
Joint par Kapitalis, Abdennaceur Jerbi, directeur de l’Office national du tourisme tunisien (Ontt) à Zurich, a annoncé les prochaines actions qu’il compte entreprendre pour ramener les touristes à reprendre le chemin de la Tunisie. Tout d’abord, un voyage de presse sera organisé du 26 février au 2 mars pendant lequel les médias suisses à grand tirage et à large diffusion seront invités à visiter Tunis, Gammarth, Sousse et Hammamet.
Pendant le mois de mars un méga tour avec une centaine d’agents de voyages suisses sera mis sur pieds pour visiter une ou plusieurs régions en Tunisie, la date n’est pas encore fixée et le programme est encours d’élaboration.
Des workshops seront également programmés en Suisse pour aider les grands tours opérateurs spécialisés sur la Tunisie à reconquérir un marché qui a souffert ces deux derniers mois d’un déficit d’image et de la désertion d’une partie de la clientèle qui était détournée sur d’autres destinations.
M. Jerbi se réjouit de recevoir prochainement son budget annuel consacré à la publicité dont il compte faire un bon usage. Il a déjà plusieurs idées mais préfère garder le secret pour le moment en attendant d’accomplir d’abord les missions citées plus haut.