Le célèbre chroniqueur de voyages britannique est catégorique: il n'y a pas lieu de s'inquiéter outre mesure en voyageant en Tunisie.
Par Marwan Chahla
Au lendemain de l'attentat du Bardo du 18 mars 2014, nombre de vacanciers européens s'interrogent sur les risques qu'encourt un touriste étranger à séjourner en Tunisie.
Dans une lettre adressée à l'''Evening Standard'' londonien, Winston Jones, un citoyen qui a réservé avec son épouse dans un hôtel à Hammamet, a posé la question à Simon Calder si, aujourd'hui, un voyage en Tunisie est un déplacement sûr.
Voici la réponse du chroniqueur touristique:
«Le risque zéro, à travers le monde entier, n'existe pas. Pour ma part, je serais heureux de me rendre à Hammamet, qui offre le mélange séduisant d'un emplacement en bord de mer et d'une ville médiévale, outre le fait que l'on y mange et l'on y boit bien.
A la suite des atrocités de mercredi dernier, je ne peux que comprendre l'inquiétude du voyageur potentiel qui a programmé de passer des vacances en Tunisie. Mais, à mon avis, il n'y a pas de raison d'annuler ce voyage.
Le gouvernement du Royaume Uni, sous la forme de conseils de voyage publiés par le Foreign Office à l'adresse des citoyens britanniques, exprime ses opinions sur cette question de déplacement à travers le monde entier. J'ai toujours pensé que ces conseils officiels sont d'une grande utilité pour les touristes.
Le dernier avis des responsables du Foreign Office, émis 24 heures après le massacre du musée du Bardo, à Tunis, déconseille vivement tout déplacement dans les régions frontalières avec la Libye et l'Algérie. Il est à rappeler qu'aucun des lieux touristiques tunisiens ne se trouve dans ces zones interdites.
Il demeure possible que votre tour-opérateur puisse, cet été, décider d'annuler son programme en Tunisie, ainsi que l'a fait le croisiériste MSC Cruises. Autrement, si c'est vous qui décidez de le faire, vous perdrez gros sur les frais du voyage.
Honnêtement, donc, je vous conseille d'y aller.»
Illustration: Terrasses de Hammamet.
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