L’un de nos lecteurs, Tunisien résident à l’étranger, cherche à sensibiliser les parties concernées par la gestion des infrastructures de télécommunication sur les retombées négatives des grèves dans ce secteur.


Je vais essayer d’être bref et direct. Je suis un jeune entrepreneur tunisien non résident. Je compte rentrer au pays pour y investir et créer une plate-forme offshore dans le secteur des Tic. Je voudrais, en recrutant des ingénieurs informaticiens locaux pour gérer cette plate-forme, participer à ma propre échelle au redémarrage de la machine économique de mon pays.
L’activité nécessitant une connexion Internet fiable, je me suis rendu chez un fournisseur pour contracter un abonnement Adsl comme le commun des mortels... L’abonnement a été bien pris en compte par Topnet.
Ironie du sort, l’équipe censée activer l’Adsl était en grève...
Je devais effectuer des tests techniques de connectivité avec mes clients étrangers. Du coup, j’ai décidé de temporiser pour suivre la tournure que vont prendre les événements.
C’est d’autant plus désolant que le peuple demande du travail et qu’en même temps, on continue à mettre des bâtons dans les roues pour empêcher que le système redémarre.
Cela dit, je ne désespère pas. Car je crois en ce peuple qui hérite de ses ancêtres millénaires, depuis les Carthaginois, les valeurs du travail, de la dignité et du savoir-vivre.

M. T.